"A V R I L E N V R A C" ; Ça sonne un peu comme une formule magique, mais je peux vous assurer que cet article n'a rien de particulièrement ésotérique. Il parle juste de ma féérique vie de blogueuse consumériste, parce qu'être blogueuse, c'est forcément parler un minimum de ses derniers achats, des bonnes affaires qu'on a pu trouver, ce genre de choses-là, sinon c'est pas assez girly, déjà que je ne vous parle jamais de makeup, ni de reviews, ni d'astuces DIY, ni de régime trop hype, ni rien de la sorte donc bon, il faut bien compenser un peu en exhibant ses dernières prises.
On causera philo et métaphysique plus tard, maintenant lecteur tais-toi, prends un cookie et admire.
En premier lieu, voilà la Little Box et la Gambettes Box de ce mois. Je commence à être un petit peu accoutumée à ce système, c'est inquiétant. Il faudrait peut-être que j'arrête avant de contracter une véritable addiction. Comprenez-moi, c'est tellement chouette de guetter sa boîte aux lettres en attendant de recevoir des surprises ; on a le sentiment d'avoir cinq ans et d'attendre le Père-Noël, c'est tellement bien.
La Gambettes Box comprend un collant "Pluie" 40D noir, et le thème de ce mois d'avril étant la couleur, le second collant "Éclaircies" est d'un chouette bordeaux, 40D également, pile ma couleur de collant préférée. J'avais effilé toutes mes paires dans cette teinte, voilà qui tombe donc à pic. Le ticket d'or offrait à une chanceuse de remporter cinq jupes de printemps. Bon, ben la gagnante pour une fois, ce n'était pas moi.
La Little Box quant à elle a pour thème le
sunshine, parce que même s'il pleut aujourd'hui, il a quand même fait sacrément chaud et beau ces derniers jours. On trouve donc dans cette box des beaux jours un joli
nid à lunettes très mignon, un chouette headband noir à pois dans lequel je perçois un important potentiel rétro, le troisième numéro du petit magasine édité par My Little Paris, une petite carte sympa de Kanako, et dans le pochon, toujours trois cosmétiques de fifou. En l'occurrence ici : un mascara My Little Beauty (vendu 19€), je l'ai testé immédiatement à la réception et j'aime assez le résultat naturel et discret mais efficace qui ne fait pas des cils de shagasse de 3m de long venant s'écraser dans une trainée noirâtre sur le carreau des mes lunettes tel un encornet qui aurait voulu apprendre à voler ; L'
Eau du soir et Matin, une eau micellaire magique par Absolution (vendue 30€) qui démaquille, purifie et soigne en même temps. Si c'est pas génial, ça ; Et enfin un shampoing
Bain Cristal cheveux fins de Kérastase (vendu 17€) pour avoir une crinière façon boule à facettes mais en plus doux. Je crois que mes cheveux vont bien aimer.
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Je fais des photos de travers parce que je suis so une rebelle pas foutue de cadrer, tavu. |
Ensuite, je ne crois pas avoir déjà évoqué la collectionnite aiguë dont je suis atteinte, mais en plus de collectionner les dinosaures, les cuillères, les pièges à rat, les objets pieux et toutes sortes d'antiquités médicales, j'accumule les artoyz, ces petites figurines en vinyle imaginées par divers artistes, se déclinant sous toutes les formes et motifs imaginables. Il se trouve que mon fournisseur de comics et d'artoys a reçu une collection conçue par Gary Baseman, un dessinateur américain dont j'apprécie énormément le travail et que vous connaissez peut-être puisqu'il travaille en partenariat avec Disney). Alors, forcément, j'ai craqué. Je suis d'ailleurs bien contente d'avoir cédé : il s'agit-là des plus beaux artoys que j'ai pu posséder. Ils sont réellement parfaits, je n'ai jamais souhaité aussi ardemment acquérir la série complète. J'ai aussi pris une blind-box
My Little Cthulhu, series 2 de chez Mythos, parce que one does not simply resist to Cthulhu. Même s'il est mignon, je le regrette un peu : sa qualité n'est pas aussi chouette que celle des produits Kidrobot, et il a même quelques imperfections. C'est un peu frustrant, pour le prix.
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De gauche à droite : Trust, Toby et son disciple, Compassion. |
Enfin, attrapez tout de suite une serviette, un bavoir ou un torchon pour essuyer la bave qui risque de s'échapper de vos babines, car voici quelques objets que j'ai remportés sur Ebay pour vraiment pas cher. Morale de l'histoire les enfants : si vous souhaitez ardemment quelque chose, stalkez les sites d'enchères, veillez tard et violez votre touche F5 car tout vient à point à qui sait écumer les internets.
Si mon amour envers Vivienne Westwood vous a échappé, ce qui suit devrait vous mettre à jour sur le sujet. Voici en effet trois items de ladite créatrice : un petit choker tout mignon (même que l'orbe est rose, si c'est pas kawaii ça...), un collier pour lequel j'avais déjà eu un coup de cœur certain au corner des Galeries Lafayette, une paire de boucles d'oreilles et une miniature de la fameuse fragrance
Boudoir. Il faudrait que je calcule les économies que j'ai faites, histoire de me sentir particulièrement bien.
Je ne sais pas trop si je peux aussi vous parler dans la foulée de mes achats côté comics étant donné que je ne pense pas avoir énormément d'amateurs du genre parmi mes lecteurs. Et puis comme je suis un zilliard de séries à la fois, j'en achète pratiquement toutes les semaines, haha. Mais bon, parlons-en tout de même et qui sait, peut-être bien que ça va titiller votre curiosité et vous faire basculer du côté bande dessinée américaine de la force. Déjà, il faut savoir que Marvel et moi, on n'est pas copains. Je n'aime ni les graphismes ni les scénarios de la quasi-totalité des productions Marvel, préférant les éditions DC, Dark Horse, Avatar et IDW, proposant des séries de qualité, avec énormément de variété (non parce les super-héros, ça va bien cinq minutes) et surtout des scénarios généralement plus matures et sombres (mais pas que, la preuve ci-dessous).
En ce début de mois, j'ai forcément pris les derniers numéros des séries que je suis avec ardeur et passion, à savoir l'excellent
Fashion Beast par Alan Moore (mon ultime scénariste préféré) et Malcolm McLaren aux éditions Avatar, dont l'épisode 8 est sorti en début de mois. L'histoire est un genre de transposition du conte de
La Belle et la Bête dans le monde de la haute-couture sous une Russie malsaine en pleine guerre, avec de beaux dessins et un scénario... d'Alan Moore ; Ça veut tout dire, et ça suffit à rendre une série géniale. Je suis également la série
Doctor Who: Prisoners of Time aux éditions IDW et dont le troisième opus fut publié il y a peu. C'est la série idéale pour célébrer les cinquante ans du Docteur. Je suis moins friande des dessins cependant, toujours fidèles à cette série de comics qui dure depuis une petite cinquantaine d'années également, mais quand on aime Doctor Who, on aime Doctor Who. Voilà.
Outre les séries en cours citées ci-dessus, les nouveautés notables de ce mois sont les
My Little Pony, publiés par IDW. On trouve deux séries indépendantes l'une de l'autre : d'un côté
My Little Pony Micro-Series, des one-shots assez mignons racontant une petite aventure sur l'un des principaux protagonistes ─ Rainbow Dash en l'occurrence ici ─, et de l'autre, la série
My Little Pony : Frienship is Magic, une épopée poneyesque bien sympathique et truffée de clins d’œil amusants. Dans les deux cas, le panel de couvertures alternatives est vraiment impressionnant. On avait l'habitude d'une ou deux couvertures différentes, mais ici, il y en a jusqu'à neuf. C'est chouette, mais outre le fait de collectionner, ça ne présente pas grand intérêt. Et puis si vous êtes de l'avis que
Mon Petit Poney c'est essentiellement à destination des gamins, non. Pas que. Et moi j'aime bien.
La grosse nouveauté de ce début de mois reste cependant
Abe Sapien, aux éditions Dark Horse (ils ne cesseront jamais de me vendre du rêve, ceux-là). J'étais triste que le dernier spin-off
Hellboy (
Hellboy in Hell, un truc en quatre épisodes, très beau graphiquement (Mike Mignola, normal) et assez vertigineux dans le scénario) se termine, mais
Abe Sapien comble merveilleusement bien ce micro-vide dans mon existence. Les dessins sont superbes, et l'histoire parle donc d'Abe Sapien, le pote aquatique de Hellboy. Dès la première case, on sent que cette série va envoyer du lourd : un sweat imprimé Justin Bieber et des incantations sataniques. Pour le reste, l'histoire se place dans une Amérique envahie par des monstres, Hellboy a disparu, Abe s'est enfui, et la team du B.P.R.D est sur le coup. J'ai hâte de lire la suite, mais l'ambiance m'a déjà totalement conquise.
Sinon, j'ai ressorti mes poupées que je n'avais plus eu l'occasion de manipuler convenablement ni de photographier depuis septembre. Ça fait un bien fou, même si c'est encore très loin du genre de photo que j'ai l'habitude de faire avec elles. Y a des photos
par-là.