vendredi 26 juin 2015

Garder le swag en poutrant du zombie

  J'ai toujours bien aimé les zombies. Leur démonter la tronche, surtout. Leur exploser le crâne entre deux parpaings, entendre le squash que fait leur tête lorsqu'elle gicle, précédé d'un dernier beuglement ahuri. Je crois même pouvoir avancer sans trop d'hésitation que j'attends très sincèrement depuis de longues années qu'une apocalypse zombie ait un jour lieu. Mais attention, hein. Y a plein de zombies différents. 
Y a les originels, les morts ramenés à la vie par de la magie haïtienne comme on peut en voir dans White Zombie avec Lugosi ou par une magie noire venue droit de l'enfer comme dans L'Au-delà de Fulci qui ressemblent du coup pas mal aux morts ressuscités par une étrange pluie de gaz toxique dans Le Retour des morts-vivants de Dan O'Bannon. Ceux-là, vraiment je les aime pas et j'espère que le jour où les morts redeviendront vivants, je serai loin du cimetière et de la morgue du coin. D'ailleurs, le concept de faire des morts-vivants des morts-morts à coup de fusil à pompe dans la tête m'a toujours paru un peu abstrait ; Qu'est-ce qui fait que cognitivement ou neurologiquement un mort a encore besoin de sa tête pour se mouvoir ? Pas grand chose a priori, encore moins dans le cas de cadavres transformés magiquement en marionnettes moisies. Mais eh, après tout qu'est-ce que j'en sais, moi.
Y a aussi les humains qui se changent en zombies après avoir subi les effets d'un virus ou d'un agent pathogène louche, comme dans le remake de Je suis une légende avec Will Smith, dans Planet Terror de Rodriguez ou encore à cause de champignons comme dans le super chouette jeu vidéo The Last of Us. Ceux-là je les préfère, je crois que je trouve ça plus éthique. Le truc chiant en revanche, c'est que dans ce type de cas, soit t'as genre <5% de la population immunisée au virus et t'as sacrément de bol si t'es dedans (et t'as pas intérêt à être une grosse merde en survie), soit y a personne d'immunisé et là, c'est carrément le bourbier. Et puis il y a bien évidemment tous ces animaux infectés également ainsi que les moustiques qui aident vastement à la propagation  de cette merde (si t'as joué à Plague Inc, toi-même tu sais).

  Après, là où ça devient vraiment rigolo dans les scénarios de zombies, c'est la méga panique qui accompagne la mutation des gens ; Tout le monde pète des câbles, chacun ne pense plus qu'à sa gueule, certains choisiront de se barricader dans un bunker en attendant que ça se calme, d'autres plus téméraires décideront comme dans Shaun of the Dead d'aller secourir leurs proches, et d'autres encore, se laissant totalement dépasser par les événements se feront simplement bouffer. J'ai personnellement toujours pensé que transformer un supermarché ─ voire carrément un centre commercial comme dans Dawn of the Dead en QG était un bon plan : y a de la nourriture pour plusieurs mois, de la lecture, des toilettes et potentiellement plein de trucs à bricoler pour en faire des armes. Le seul truc chiant, c'est de sécuriser une zone aussi large. Mais au moins au rayon cuisine, y a des poêles à frire ; Depuis Left 4 Dead 2, j'ai développé des fantasmes impliquant une poêle et un crâne de zombie. Les armes à feu et les lames, c'est beaucoup trop craignos sur le long terme : les lames s’émoussent et les flingues consomment des cartouches ; La poêle à frire elle, malgré sa petite allonge, me paraît être une arme de choix, surtout si on la choisit de qualité allemande (Deutsche Qualität, tout ça.) Ou la batte de baseball. Je ne le cache plus à personne : j'adore les battes. J'aime leur côté "arme de loubard des 80s", le bruit qu'elles font lorsqu'elles sont en acier, le choix de leur longueur et surtout leur très fort potentiel de customisation. Je les collectionne et les modifie d'ailleurs dans l'espoir de m'en servir un jour contre un vrai mort-vivant.

  Je rêvasse souvent à une apocalypse zombie, je m'imagine ce que je ferais en premier lieu, quel serait mon plan, où j'irais, quelles seraient mes fringues et mes armes, si je préfèrerais être seule ou en bande... J'adore les films de zombies, j'ai dû voir à peu près tous ceux qui existent, même les très daubesques et même les introuvables, j'ai dû poutrer une quantité hallucinante de zombies dans des jeux vidéo (même si je doute sincèrement de l'aptitude de mes plantes à me défendre irl) et vraiment, j'adorerais voir le monde s'effondrer ainsi.

Poursuivant mon délire zombiesque, je me suis amusée à imaginer différentes versions de moi-même dans différentes situations d'apocalypse de mort-vivants. Les voici.

Si j'étais un personnage de jeu vidéo

Je récidive les photos au gros flash sale et j'ai même pas honte.

  Si j'étais un perso de jeu vidéo, j'aimerais être une de ces meufs façon Lollipop Chainsaw, Bayonetta ou Kitana dans Mortal Kombat, le genre badass mais qui ne durerait pas longtemps dans la vraie vie (essentiellement en raison de leurs fringues qui font une bien faible défense face aux morsures et à tout ce bousin). Je me vois bien dans un beat'em all rigolo et nerveux, avec une musique à te rendre épileptique et des motifs psychédéliques avec des dinosaures pailletés qui poppent lorsque tu réussis un super combo (ouais, je veux grave des dinosaures partout dans le jeu. D'où les pansements dinos. Genre les médikits seraient en forme de dinos, le meilleur véhicule serait un gros spinosaure mécanique, et il y aurait même un outfit à débloquer qui serait un costume de T-rex. Voilà voilà). Et quitte à être une meufette avec une classe d'armure ultra-légère, autant pousser le truc jusqu'au bout et avoir des bons gros talons histoire de rendre le tout vraiment plausible uniquement in game.
Alors si jamais t'es un développeur qui s'emmerde, tu peux faire un beat'em all de zombies avec des dinos.

(Tu remarqueras juste ces fabuleuses chaussettes Vivienne Westwood offertes par mes fantastiques amis pour mes 20ans. Elles sont superbes et idéale pour les activités sportives en extérieur, comme molester du zombie, par exemple.)


Si j'étais en lolita

(J'ai de sérieux problèmes de trépied, va falloir que je songe à en changer.)

 Il est tout à fait envisageable que l'apocalypse survienne en pleine Tea Party ou autre événement mondain lolita, auquel cas il importe d'être prêt. Admettons que nous soyons assis à une table en train de boire le thé quand soudain, un cri retentit à la table d'à côté. On se retourne tous, interloqués. Là, entre deux lolitas terrorisées, se trouve une troisième ayant mordu le visage de sa voisine et commence à présent à grommeler en s'agitant méchamment. Ni une ni deux, tu sais de quoi il retourne : soit elle a la rage, soit elle s'est changée en zombie (soit elle tente désespérément d'attirer l'attention sur elle afin de créer le buzz). Dans tous les cas, c'est un prétexte suffisant pour faire un peu d'exercice et lui tataner la gueule avant qu'elle n'en infecte d'autres. Tu hurles à tout le monde de reculer, te tournes vers cette copine qui porte toujours des talons aiguille et qui finit par les retirer au bout d'une demie heure afin de soulager ses pieds à l'agonie, attrapes ses stilettos, talons tournés face à l'ennemi, et charges la bête en prenant soin d'enfoncer l'intégralité du talon dans le crâne de la bestiole. Voyant que la lolita mordue au visage commence elle aussi à se métamorphoser, ni une ni deux, tu lui plantes l'autre godasse entre les sourcils. Leurs corps s'effondrent et tu ne peux t'empêcher de lâcher un petit rire de contentement ; Tu ne les as jamais aimées, ces deux-là.
Tu rentres chez toi au plus vite, enfiles tes bottes les plus confortables, choppes de quoi te défendre. Collier pieu au cou et vêtue de ta robe imprimée crucifixion, tu sors de chez toi la tête haute, telle Jeanne d'Arc tu te sens chargée d'une mission divine : bouter les zombies hors d'ici. Un halo de lumière t'entoure. Tu sors. La rue est peuplée de zombies. Batte à la main, cheveux au vent, chapelet reflétant les rayons du soleil balançant sur ta robe, il est l'heure pour toi d'accomplir le dessein du Seigneur.


 Si j'étais #oklm chez moi


 Bah ouais, imagine t'es tranquillement chez toi et boum, on frappe à ta porte. Toi forcément t'attends personne, t'as pas commandé de pizza et ta moitié est en vacances avec ses potes. T'es juste posée en pyjama avec ton litre de thé devant une série ou un jeu vidéo pour profiter des tiennes. Peut-être même que tu sors de la douche et que t'es encore enveloppée dans ta serviette.
 Comme tu entends que le type dehors s'impatiente et tape sur la porte en poussant des cris bovins étranges, tu te lèves de ton lit / siège, prudemment tu regardes par l’œil de Judas de ta porte et là, surprise, le type de dehors sur le palier, contrairement à ce que tu croyais, c'est pas ton voisin bourré qui une fois de plus s'est trompé de porte, ni le facteur ou l'éboueur qui passent pour leur calendrier, ni des types faisant de la propagande pour une religion cheloue. Le type là, tu sais pas trop ce qu'il est, mais une chose est sûre : il te fait sacrément chier en t'empêchant de te concentrer sur ton feuilleton préféré / de poutrer des monstres dans ton jeu. Ni une ni deux, tu attrapes un objet contondant ─ le premier qui te passe sous la main, bien déterminée à apprendre à ce crevard à te foutre la paix. D'ailleurs, c'est absolument pas Halloween aujourd'hui et tu trouves ça tout sauf marrant de se cosplayer en zombie pour faire des pranks au voisinage. Cette puérilité, ça t'énerve. Déjà que tu supportes le boucan hebdomadaire du voisin d'en face jusqu'à 3h du matin tous les samedis, ça va bien... Sans parler du faux sang que ce con a l'air de répandre partout avec son costume débile, là. Tu entends déjà la concierge et le syndic gueuler.

  Tu ouvres la porte, ton arme d'appoint à la main. Tes yeux jettent des éclairs, tu ressemblerais presque à Palpatine avec quelques rides en moins. Tu penses que cette soudaine aura de femelle alpha vénère va l'impressionner et suffire à le faire déguerpir, chiant dans son froc. Au vu des grognements et de sa bave, tu te trompes. Il se jette sur toi en beuglant et essaie de te bouffer le cou, visiblement pas intimidé pour un sou. Tu trouves ça vraiment déplacé, absolument pas drôle et en plus, il pue. Dégueulasse. C'est l'été, on transpire plus, mais quand même, faites un effort quoi, merde. Tu l'esquives par réflexe, lui flanques un gros coup de ton arme improvisée sur le crâne. Il titube avant de s'écrouler sur le palier. Toi, tu restes là, sur le pas de la porte, à essayer de réaliser ce qu'il vient de se passer. C'était si rapide et tellement improbable, tu as agi par instinct. Tu regardes le corps du type qui gît à tes pieds et commences à réaliser que tu viens de buter un mec. Un mec qui faisait chier, certes, mais un mec qui devait surement avoir du bon en lui, à vouloir faire des blagues aux voisins ; C’est malheureux qu'il soit tombé sur toi. Tu penses à la prison, à tes parents ─ que va dire ta mère ? Putain de merde, tu viens de buter un mec ! Peut-être que si tu caches le corps, personne n'en saura rien ? T'as vu ça des dizaines de fois dans tes séries, tu sais presque comment procéder. Tu attrapes les pieds du cadavre. Il pue, c'est infect. En tout cas tu salues son costume et son maquillage hyper réalistes, chapeau.
   Chose étrange cependant, tu as l'impression qu'il est pas tout à fait mort. T'es un peu rassurée, aussi bien tu l'as simplement assommé très fort, t’ira pas en prison. Tu lui prends la main pour sentir le pouls parce que t'as eu ton brevet de secourisme il y a deux mois. Pas de pouls. Pourtant le mec se relève tranquillement en grommelant. Vos yeux se croisent un instant. T'as jamais vu de lentilles aussi bien foutues. Tu as à peine le temps d'admirer les détails du maquillage que le type se jette à nouveau sur toi. Tu parviens grâce à une réussite critique en jet d'agilité (merci l'adrénaline) à l'esquiver et lui flanques un gros kick amorti par ta pantoufle dans la tronche. Tu te rues dans ton appart, fermes la porte et tous les verrous d'une traite. Tu halètes. Tu ne comprends rien à ce qu'il se passe, mais une chose est certaine : la prochaine fois qu'on frappe à ta porte, direct t'appelles les flics. Et tu expliqueras à ta mère que ce coup-ci, c'était de la légitime défense.


Si c'était vraiment pour de vrai


  Si ça se déroulait vraiment pour de vrai, déjà je serai méga excitée pendant les deux premières heures en mode "enfiiiin ! L'apocalypse est enfin arrivééée !" et je me mettrais à poutrer des zombies à tour de bras (à la poêle à frire, car j'ai toujours eu une affection toute particulière pour cette arme) avant de me calmer et de me dire que merde, le monde va vraiment mal, en fait. Étant donné que j'ai passé la moitié de ma vie à réfléchir à mon plan dans cette situation, je perdrais certainement subitement tous mes moyens et toutes mes idées et en improviserais d'autres sur le tas, qui s'avéreront probablement meilleures encore (c'est fou ce que l'on peut avoir comme idées de génie lorsque l'on est en pleine poussée d'adrénaline). De fait, je commencerais par m'habiller pour la situation ; Un pantalon et des rangers me semblent être obligatoires (des choses confortables dans lesquelles il est possible de se mouvoir vite et facilement). Selon la saison, un sous-pull ou un t-shirt me semblent préférables, mais à choisir, je préfère un col roulé (parce que eh, on n'est jamais à l'abri d'une morsure au cou). Le noir ne me semble absolument pas être une couleur appropriée à une apocalypse estivale, gageons donc que cela se produise à l'automne. Une veste (ou une cape dans mon cas) est à choisir en fonction de la saison, le souci étant toujours de trouver des vêtements à la fois confortables et suffisamment couvrants afin d'éviter les morsures.
  Les premiers temps, j'imagine que j'essaierais de me procurer une arme à feu (et la rangerais donc dans mon super fourreau à blaster), mais je suis bien consciente que les armes à feu, en plus d'être très bruyantes, consomment des munitions qui deviennent dans tout scénario apocalyptique une denrée rare rapidement. A n'utiliser que dans les cas les plus extrêmes, donc ! Je prendrais évidement Délicatesse, mais je suis consciente qu'elle non plus ne sera pas éternelle. C'est pourquoi j'emporterais aussi probablement un arc et des flèches, parce que non seulement je suis une chasseuse expérimentée, mais surtout parce que les flèches, c'est moins compliqué à crafter que des balles. A ce stade d'armement, je pense que je serais surchargée.
  Aimant les hauteurs, je me vois déjà grimper dans des arbres et y camper pour la nuit à l'aide de cordes que j'aurais au préalable glissées dans mon sac à dos et faire masse de DPS avec mon arc et mes flèche depuis la cime de mon arbre. La journée, il faudrait être constamment en mouvement ou trouver l'abri parfait, contenant assez de ressources pour tenir le plus longtemps possible, et assez sécurisé pour interdire l'accès aux zombies et à d'autres éventuels survivants (chacun pour sa gueule).
  Pendant l'apocalypse, on perd tous ses buts dans la vie. Seule la survie prédomine. De fait, je ne suis pas bien certaine de savoir ce que l'on est sensé faire alors. Retrouver les gens que l'on aime, en s'exposant ainsi à l'éventualité de les retrouver transformés et de devoir ainsi leur coller une balle entre les deux yeux ? Chercher un remède si l'origine de l'apocalypse est virale ? Se suicider avant de se faire bouffer ? Abandonner tout de suite et accepter la transformation ? Se terrer et attendre que "ça se tasse"  en sachant que ça ne se tassera probablement jamais ? Prendre un bateau et partir sur une île lointaine en espérant que les zombies n'y soient pas mais être déçus à l'arrivée comme dans Dawn of the Dead ? Je ne sais pas. Et à bien y réfléchir, j'aimerais autant que l'apocalypse zombie n'arrive jamais.


  Si toi aussi t'aimes bien taper sur des zombies et que t'as souvent réfléchi à ce que tu ferais si tu tombais nez à nez avec l'un d'entre eux, hésite pas à m'en parler, je suis sûre que c'est marrant.

mercredi 24 juin 2015

C'est pas dur d'être une licorne

 Non, bien sûr que c'est pas dur d'être une licorne, une sirène ou juste une créature fantastique avec des cheveux d'une teinte qui n'existe pas naturellement sur Terre ; Ça demande juste un tout petit peu d'entretien et les bons produits si tu veux que ta superbe crinière garde bien ses couleurs et reste douce. Du coup j'me suis dit que j'allais te faire partager le peu de conseils que je peux avoir sur le sujet. Je suis loin d'être une experte, les trucs dont je vais te parler là, je les ai testés et approuvés et j'en ai fait ma routine capillaire. Si t'as pas les cheveux colorés, tu peux quand même rester : certains trucs sont bons pour les cheveux quels qu'ils soient ; Pas de discrimination, je suis une meuf sympa.


 Si comme moi t'as un crâne ultra-fragile qui commence à faire chier dès que tu l'agresses un peu, que t'as des squames et/ou du psoriasis (sexy tavu. Mais eh, on n'y peut pas forcément quelque chose !), la décolo, c'est la pire de tes souffrances. Marcher sur un Lego après avoir fait une colo par-dessus ta décolo sur ton crâne constamment irrité te semblera une douce caresse (tu le sens le vécu là ? Tu la sens bien ma douleur ?). Heureusement, il existe des produits à appliquer amoureusement sur ton cuir chevelu endolori avant et après pour soulager ce calvaire.

• L'huile d'argan est certainement le produit que j'apprécie le mieux. Appliquée en massage délicat aux racines la veille de la décoloration, elle protège et réduit la sensation qu'on nous verse de l'acide sur la tête. Après un shampoing, appliquée sur les longueurs encore humides avant le séchage, elle hydrate la fibre capillaire et rend les cheveux méga doux. Je trouve qu'il est préférable d'en choisir une 100% naturelle, sans aucun additif, mais l'huile d'argan de La Sultane de Saba très légèrement parfumée à la rose doit être ma préférée. En plus, l'huile d'argan c'est un putain de produit surnaturel, tu peux en mettre sur ton visage et ton corps pour les hydrater. C'est magique, je suis pratiquement certaine que c'est des larmes des chèvres du Valhalla tellement c'est puissant comme came.
• Baume Sweet Baume de Lush est nettement moins sexy. Il est vert et fond dans la main, comme des glaires de troll, un peu. Mais des glaires qui sentent la rose. Avant d'avoir les cheveux rouges et bleus, j'avais pour habitude de maltraiter mes cheveux en les shampouinant avec du Head and Shoulders. Alors, effectivement je n'avais plus de pellicules et encore moins de squames, mais niveau santé du cheveux, c'était pas folichon. Baume Sweet Baume est drastiquement moins violent : appliqué en dose modérée avant le shampoing et en le laissant poser 20 à 30min avant de rincer généreusement, il est presque aussi efficace qu'un shampoing anti-pelliculaire, sauf qu'en plus il soulage le crâne des démangeaisons et n'abime pas les cheveux. Il m'arrive également d'en appliquer un peu avant une décoloration ; C'est salvateur.
• C'est la Base ! porte bien son nom. On en applique à la racine et sur les longueurs sur cheveux secs avant comme après la décolo, on laisse poser et boum, le crâne revit et les longueurs desséchées sont réhydratées.

Bon, bien entendu, la décolo / colo est une étape importante, c'est évident. Là-dessus, je n'ai absolument aucun conseil à te donner puisque je mets tous les cinq mois ma crinière entre les mains expertes de Mathilde, ma formidable amie qui s'occupe de cette étape. Moi, je me contente de prendre soin de ce qu'elle a fait par la suite.


  Bon, moi j'ai les cheveux rouges, alors forcément, je préfère choisir un shampoing de la même teinte afin d'entretenir la couleur. Les shampoings bleus étant bien plus compliqués à trouver, je me contente de faire un petit mélange de coloration + shampoing. Cela étant, j'utilise également des shampoings non-colorés mais dyed hair friendly.

• Color pHerfection d'Amika (qui est une super marque dont les produits contiennent une très large proportion de produits naturels) est un shampoing qui sent bon et qui ne fait pas dégorger la couleur. Parfait, en somme.
• Shampoing sec Batiste, un classique du shampoing sec qui se décline en pléthore différents parfums. J'alterne shampoings secs et normaux afin de réduire la fréquence de lavage et ainsi préserver la couleur au max. En plus ça va vite et en 5min tes cheveux ont l'air carrément plus frais.
• Godiva de Lush, qui est certainement mon shampoing préféré depuis des années. Mes proches et mes potes m'associent l'odeur du jasmin parce que ma vie est parfumée au jasmin, j'embaume le jasmin, je vis jasmin, je respire jasmin, notamment grâce à Godiva qui est donc un shampoing solide au jasmin super doux qui parfume à fond les cheveux (et tout ce sur quoi tu pourras avoir envie de l'appliquer) et les lave en douceur. En utilisation combo avec le Baume sweet Baume, les cheveux ressortent particulièrement canon.
Shampoing repigmentant Mulato qui existe en différentes teintes à peu près naturelles et conférant aux cheveux des reflets de gros bâtard. Tu le laisses poser sur ta tête humide (tu fais gaffe à mettre des gants, sauf si comme moi tu aimes le look "j'ai tué un mec ce matin") et paf, t'as des supers reflets auburn (ou autre, selon la teinte que t'as choisie.) Et en plus, il sent méga bon et lui aussi a tout plein d'ingrédients naturels. Non, vraiment, les shampoings Mulato c'est le top et je suis certaine de continuer à les utiliser même le jour où je redeviendrais brune, juste pour cette super odeur et ces reflets rougeoyants ultra brillants de folie.



 Je t'apprends rien, faire des fantaisies avec tes veuchs, ça les fragilise. Ils deviennent plus secs et fourchus si t'en prends pas soin. Du coup, faut doper ta fibre capillaire souffreteuse à grands renforts de masques et autres protecteurs, réparateurs, trucs.
Beauty Protector est une marque aux chics packagings et aux chics produits. Le Protect & Detangle est à vaporiser sur cheveux humides avant le séchage pour les protéger de la chaleur, des UVs, des frisottis et de toutes ces conneries dont on se passe volontiers. L'odeur de barbe-à-papa peut ne pas plaire, mais l'efficacité convainc.
• La gamme Cycle Vital fait une pelletée de produits riches en ingrédients naturels et qui sentent drôlement bons (oui, c'est important). Le masque nutri-plus à base de quinoa répare la fibre et donne de la souplesse aux cheveux. Et après ils sont tout douuux.
• Je ne saurai probablement jamais le prononcer, mais H'Suan Wen Hua fait partie de ces produits magiques de Lush. Ils rendent la crinière brillante et soyeuse en mode vraie crinière de licorne. Par contre lui, il pue sa race. Fort.
• Pour continuer avec Mulato, après le shampoing, le soin. A l'instar des autres produits de la marque, il en existe un paquet de teintes différentes. Il hydrate gentiment les cheveux sans les alourdir et donne un dernier petit coup de boost à ta couleur. Shampoing + soin = combo gagnant.
• Je te parlais d'un shampoing Amika au-dessus, ici le masque nourrissant est tout autant une tuerie. Il a ressuscité mes pointes mortes, je l'aime, loué soit le masque Amika.


Voilà ! Après, je te dis pas d'éviter d'exposer ta crinière à la piscine et à la mer, au soleil et aux produits contenant de l'alcool, tu le sais, tout ça. Si t'as toi aussi des conseils, des recommandations (ou des trucs à bannir, c'est intéressant également) et des mots d'amour à partager, hésite pas !

jeudi 18 juin 2015

Assassin's Creed Syndicate : The Tour


  En ce moment, c'est cette semaine de l'année où tu ne dors pas et pendant laquelle tu restes veiller quotidiennement jusqu'à 5h du matin. La raison ? L'E3, cette bête de salon présentant toutes les nouveautés du jeu vidéo pour l'année à venir. Ainsi, je n'ai pas dérogé à cette habitude et ai visionné la plupart des conférences, tremblant fébrilement d'impatience pendant certaines, m'ennuyant plus pendant d'autres. L'une de celle que j'attendais comme chaque année avec une impatience toute particulière était celle d'Ubisoft, boîte que je kiffe non seulement pour ses racines bretonnes (#PatrioteDuBeurre), mais aussi ─ sinon surtout pour les jeux qu'elle produit (les sagas Tom Clancy, Rayman, Far Cry...), la série Assassin's Creed étant particulièrement chère à mon cœur. Et comme chaque année, Ubisoft m'a fait rêver, avec le futur Ghost Recon en particulier, mais c'est uniquement du prochain opus d'Assassin's Creed dont je vais te parler ici puisque dès mardi soit le lendemain de la conférence, j'ai eu l'immense plaisir de me rendre au tour Assassin's Creed Syndicate organisé dans 6 villes à travers le monde, du 16 au 18 juin.

 Cet événement permettait aux invités présents de jouer en avant-première à une démo du jeu prévu pour la fin de l'année, et offrait également d'autres activités. Fan inconditionnelle de la saga ayant joué à chacun des jeux sortis spin-offs y compris, je m'y suis donc rendue la bave aux lèvres et en suis ressortie des étoiles plein les yeux.
Chaque opus d'Assassin's Creed a pour décor une période historique importante (renaissance italienne, caraïbes du XVIIIe siècle, révolution française...) ici en l'occurrence Londres à la révolution industrielle, période que personnellement je trouve super cool. Le tour invitait donc à un bref voyage à cette époque.


 On est d'abord accueillis dans une petite salle sombre par Jacob ─ principal protagoniste de l'opus ─ qui, dans une chouette vidéo nous explique le contexte dans lequel se trouve Londres, contrôlée par les vils Templiers (ennemis éternels des Assassins). Les images sont belles, les pirouettes du héro et de sa sœur jumelle également. Puis, on passe à la phase de démo, un casque sur les oreilles, une manette entre les mains, et une putain de grosse télé devant chacun de nous. C'est comme à la Paris Games Week mais en carrément plus stylé (et en carrément plus tôt). Je savoure le jeu, j'admire les graphismes portés par la puissance de la PS4, je grimpe sur un toit, je résous une mission, latte la gueule à un gang de voyous, me faufile discrètement et leur tranche silencieusement la gorge. J'erre dans une artère principale avant de voler une calèche et de me retrouver ainsi dans une folle course-poursuite, peinant à conduire ma monture, alternant entre coups de cravache et coups de mords afin de faire tomber mes poursuivants s'agrippant à mon véhicule. Je fais un tonneau, la calèche va s'écraser contre une autre et je finis ma course au sol. Mon temps de démo se termine sur une bagarre de rue rappelant le début d'AC2.

 Je retire mon casque le sourire aux lèvres et lâche ma manette avant d'explorer le reste de l'endroit. Le tour comprenait donc en plus de la démo une vidéo exclusive du gameplay ainsi que le tout dernier trailer, un barbier, un tatoueur, les figurines collector du jeu exposées, une grande carte de Londres parsemée de QR codes à flasher pour obtenir davantage d'informations sur le jeu, un photocall ainsi qu'un panel d'artworks provenant de tous les jeux AC. Bon, le barbier ne devait pas avoir masse de boulot étant donné la moyenne d'âge des joueurs d'AC qui doit tourner autour d'un âge où la pilosité n'est pas encore très développée, mais j'imagine que la barbe étant à la mode tout comme les tatouages, ils ont voulu jouer dessus et ainsi mettre des stands de ces trucs-là dans un style XIXe siècle. Ma barbe se portant bien, j'ai simplement fait un tour au stand de tatouage (c'était des temporaires, hein) sur lequel un pauvre tatoueur dessinait à main levée les différents logos des Assassins et autres demandes plus ou moins chiantes et complexes demandées par les visiteurs. J'espère qu'il chopera pas une tendinite à la fin parce que putain, c'est chaud quand même. C'était vraiment sympa côté ambiance et déco, l'immersion n'était pas totale bien évidemment, mais l'intention était convaincante.

#TatouajSouagueAuPosca

  Côté jeu, la démo donnait l'impression qu'AC Syndicate allait être prometteur. Le nouvel item, le grappin, sera vachement rigolo à utiliser (en cas de course-poursuite notamment), les combats seront plus nerveux et plus dynamiques, la sœur jumelle du personnage principal sera également jouable et surtout, j'ai super hâte au carjacking de calèches et aux courses-poursuites dedans.
Chaque année un nouvel épisode d'Assassin's Creed parait, chaque année j'ai hâte, et chaque année y jouer d'une manière ou d'une autre en avant-première me comble de joie. Je retourne à Londres cet été, mais il est certain que j'y retournerai après avoir joué à AC Syndicate afin de réaliser le même genre de pèlerinage que celui effectué en Italie ou dans les rues pavées de Paris.

D'ici là, je te laisse avec le trailer de l'E3 et la ludique photo sur fond vert faite au photocall du tour.


mercredi 10 juin 2015

Trucs de meuf - Edition de juin


  J'ai eu le plaisir ce mois-ci de recevoir ma Birchbox dès les premiers jours de juin. Je n'avais pas été particulièrement ravie par celle du mois dernier, en particulier en raison du design très vilain de la box que j'avais reçue. Ce mois-ci, pas de design random mais des pochettes waterproof aux couleurs estivales et acidulées. Là encore, je suis évidemment tombée sur le seul coloris qui ne me plaisait pas, à savoir "orangeade vitaminée" si je m'en réfère à l'éternel petit menu qui vient avec les produits. Ceci dit, mettre un nom folichon sur une couleur moche ne la rendra pas plus belle ; J'ai donc eu une pochette orange fluo, tu l'auras compris. Bon, là encore, ce n'est pas le contenant qui nous intéresse mais le contenu. Ce mois-ci, le thème était splash. Faut croire que c'est une onomatopée qui va avec l'été et les bonds dans les piscines, tout ça.

Eh bah mine de rien, j'ai été plutôt contente des machins reçus, peu de produits de maquillage (un seul, en fait) et plein d'items de soins pour la peau et les cheveux. Faisons le tour ensemble.


Un enlumineur Glow Getter de Jelly Pong Pong. J'ai d'abord cru à un vernis à ongles et j'ai un peu soupiré parce que la teinte était à l'opposé de mes goûts. Et après j'ai réalisé que je m'étais plantée : c'était un enlumineur. Jamais entendu parler de ce truc-là. Ça vient dans un flacon de vernis, ça s'applique avec le même pinceau qu'un vernis, sauf que t'es sensée te l'appliquer sur les pommettes ou des paupières au lieu des ongles. Du coup, j'ai testé. J'en ai mis sur mes joues, par-dessus mon blush. C'est assez étrange comme rendu : ça fait briller, mais exactement comme quand t'as besoin de te repoudrer la gueule parce que justement, tu transpires et tu brilles comme une boule à facettes. Pas convaincue, j'ai réitéré en appliquant le bidule sur mes paupières, et là pour le coup, ça rendait bien, discret et tout. Et en plus ça a parfaitement tenu une journée entière par 33°C.
Un masque Young Again de Kevin Murphy pour les cheveux que j'ai été ravie de trouver. Mes cheveux colorés ont tendance à être méga abimés par la décolo et restent secs et fourchus en dépit de tous les soins que je peux leur prodiguer. Le flacon dans lequel venait le masque étant petit et pas très pratique à utiliser, je l'ai vidé en une fois sur mes longueurs, l'ai laissé poser pendant un temps indéterminé (the longer the better) sur mes cheveux fraîchement lavés et encore humides, les ai rincés, et paf, ils étaient doux et sentaient vachement bon. Et en plus, ce chouette masque protège ma couleur du soleil grâce à un filtre anti-UV, ce qui est très loin d'être négligeable pour l'été.
Une gelée hydratante IceSource de Polaar, espèce de crème rafraîchissante à l'eau des glaciers (rien que ça.) Je l'ai essayée en base sous mon maquillage, mais étant donné que je me maquille peu, je ne saurais pas bien dire si ça a mieux tenu ou non. En tout cas, ça rend la peau bien douce et l'effet rafraîchissant est pas désagréable.
Un soin exfoliant pour le corps Thermaliv, qui gomme doucement et est donc pas mal pour le maillot et les aisselles. L'odeur n'est pas spécialement le genre que j'apprécie, mais le produit fait son job correctement et ça suffit.
Un beurre corporel Whish à la myrtille. T'as déjà goûté des Jelly Beans violets ou des bonbons parfum "soda" ou bien raisin ou myrtille ? Tu sens l'odeur que ça a ? Ben voilà, ce baume a exactement ce fumet, tellement que tu n'as même plus besoin de mettre du parfum. Très sensible aux parfums et aux odeurs cependant, j'arrive pas bien à savoir si ça m’écœure ou si je trouve ça ludique. A en juger par le tube échantillon déjà à moitié vide et le Chéri qui trouve que je sens encore meilleur quand j'en mets, je crois qu'au final, c'est pas si pire. Question hydratation, ça hydrate, ouais. Parait que ce beurre a aussi des propriétés raffermissantes, mais j'imagine que ça se voit sur une durée d'utilisation que cet échantillon ne permet pas d'expérimenter.

La Birchbox de ce mois-ci m'a bien plu, et je suis quasiment certaine que je vais finir par trouver cette pochette orange pratique et finalement un peu chouette sur le long terme. En tout cas ce qui est certain, c'est que chaque mois, mon syndrome de Stockholm envers Birchbox s'aggrave.

Le curieux vernis qui n'en est pas un.

dimanche 7 juin 2015

La sortie du dimanche - Mad Max : Fury Road


 On m'a énormément parlé de Mad Max : Fury Road. Mon dashboard Facebook s'est retrouvé pendant un temps quasiment entièrement couvert d'avis, recommandations et commentaires élogieux à l'égard du tout dernier opus de la série Mad Max (que je n'affectionne pas plus que ça). On m'a dit qu'il fallait absolument que j'aille le voir. Que c'était génial. Et qu'en plus, cerise sur le gâteau, que c'était un film féministe. Prenant connaissance de tant d'apologies et toujours curieuse de voir ce qui plait aux gens, je suis finalement allée voir ce que ça valait.

  Je ne vais pas faire durer le suspens : j'ai pas aimé. J'y suis allée en pensant que j'allais en ressortir totalement soufflée, que comme tout le monde j'allais adorer et hurler au génie, mais en fait, pas du tout. L'avis qui suit ne va pas porter sur une comparaison entre les précédents épisodes de Mad Max et le dernier étant donné que ça fait extrêmement longtemps que je ne les ai pas vus, et que de toute manière, j'aime pas comparer ; Je préfère traiter les choses dans leur individualité.
Le film est visuellement superbe. La photo est belle, les bagnoles sont extrêmement détaillées et folles dans leur design, les costumes mériteraient que l'on regarde le film au ralenti pour remarquer tous les détails, le côté viking post-apo mélangé au look métalleux façon Brütal Legend du bousin était chouette également. Ça, je le reconnais, j'ai aimé. J'ai trouvé le tout beau, vraiment très beau, même. Mais un bel emballage ne suffit pas en mon sens à faire un bon film, a fortiori à cette époque où la plupart des blockbusters envoient du lourd visuellement (mais généralement mal filmés. Là pour le coup, le cadreur savait ce qu'il faisait, c'est plaisant.)
Il est assez compliqué pour moi de parler de films à gros budget. Pourquoi ? Parce que de base, c'est à l'opposé du cinéma que j'aime regarder et que, de manière générale, je suis assez peu sensible ─ voire hermétique aux films d'action. Il parait que l'on se rend voir un film d'action avec d'autres attentes que lorsque l'on va voir un film d'art et d'essai par exemple. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, personnellement, lorsque je visionne un film, j'ai toujours la même attente quel qu'il soit : qu'il soit à peu près bon et que le scénar tienne la route. La photo est en bonus. J'aime que le corps du truc soit solide. Le reste n'est qu'optionnel. Et non bon sang, l'argument "mais on y va en laissant son cerveau à l'entrée", je ne veux même pas l'entendre. Mon cerveau, je ne l'abandonne nulle part, il vient avec moi, c'est tout. Non mais, depuis quand il faut s'abrutir pour pouvoir apprécier quelque chose...

Mad Max : Fury Road remplit très bien le cahier des charges du métal, des gros engins farfelus, des moteurs qui vrombissent, des explosions, et tout ceci au plus grand bonheur du spectateur docile puisqu'on a le droit à deux heures de courses-poursuites entrecoupées de quelques pauses (assez mal gérées d'ailleurs). Malheureusement, je me contente difficilement de deux heures pas trop ennuyeuses avec des portières qui volent.  Le scénario est inexistant, bourré d'incohérences, entre les tactiques complètement idiotes des deux côtés (eh, si les personnages étaient intelligent, le film serait plié en 20min), les tentatives avortées pour utiliser les rares éléments utilisables, les faux suspens et le gâchis permanent des trois denrées vitales (essence (gaspillée dans une guitare lance-flammes), eau (gaspillée pendant une scène de car wash en plein désert aussi inutile que beaufesque) et munitions, la bouffe n'existe même pas en dehors de deux cafards à grignoter), le film se contente du minimum syndical et échoue systématiquement dans ses possibilités d'instaurer une vraie dramaturgie de la poursuite, même avec une tempête de sable bienvenue (un des moments les plus absurdes du film, par ailleurs.) Pour bien achever le tout, l'ensemble est abominablement gâché par des flashs traumatiques bien moches de ce pauvre Max, utilisés jusqu'à l’écœurement. C'est dommage, car les scènes d'action sont lisibles et rafraîchissantes, mine de rien.

Côté personnages, Max a le charisme d'une huître en alternant son jeu entre deux expressions faciales différentes ; C'est à se demander pourquoi le vieux Gibson n'aurait pas pu rempiler. Côté meuf, rien de bien plus glorieux, entre les pondeuses inutiles en sucre et les sauvageonnes suicidaires, il n'y a guère que Charlize Theron et son personnage crédible mais convenu, pour incarner un peu quelque chose de plus épais que du papier à cigarette, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'en énième guerrière tondue elle fait plutôt bien le job.

Bref. Mad Max : Fury Road est une grosse production généreuse mais pénible, dans la surenchère permanente et abrutissante, pénible et tapageur de bout en bout, avec cependant des moments intéressants mais noyés dans des dialogues d'une platitude affligeante entendus des dizaines de fois auparavant. Exténuant.

Si tu es curieux d'en lire un très bon spoil, mon seigneur et maître te fait ça amoureusement ici.

mercredi 3 juin 2015

PRAYERS et le cholo goth

  Dès que les beaux jours arrivent, j'aime écouter du goth. Je trouve que lorsqu'il fait 25°C, c'est la saison parfaite pour devenir goth. D'ailleurs, ce qu'il y a de rigolo avec le mouvement goth, c'est qu'il y a une pelleté de sous-genres. Du gothic lolita au health goth en passant par le flower goth, l'étiquette gothique se décline sous une multitude de formes plus ou moins surprenantes. Et perso, j'aime bien m'amuser à les découvrir et imaginer la tronche de Siouxie et des goths de la première heure si on leur avait dit que le mouvement irait jusqu'à se métamorphoser autant et à parfois devenir carrément l'antithèse de lui-même en devenant hype, commercial et vide de sens. Loin d'en venir au commercial mais faisant partie de cette multitude de chemins sinueux et obscurs qu'emprunte le goth, j'aimerais te parler aujourd'hui du cholo goth, genre musical à la frontière du new wave, du post-rock et de la dub, né avec Prayers ─ qui est d'ailleurs l'unique représentant de ce genre à ce jour.

  Le cholo goth, ça n'est pas un de ces énièmes sous-genre du goth inventé sur Tumblr ; Le cholo goth, c'est comme le gangsta rap, mais en version gothique. Un peu comme si Tupac et Siouxie avaient eu un gosse. A défaut de ces deux là, c'est le fruit de la rencontre entre Leafar Seyer (Rafael Reyes ─ son vrai nom ─ à l'envers), un mec recouvert de tatouages de gang, et de Dave Parley, un type barbu qui ressemble à un hipster nu goth mexicain. Et au Mexique, il y a les cholos : les mecs qui sont dans des gangs. J'aime bien les histoires de gang, les trucs qu'il se passe dans la rue, la violence, tout ça. Je ne sais pas bien pourquoi, mais depuis longtemps, je trouve ça fascinant, un peu comme si ça se passait totalement sur une autre planète. Le gangster est pour moi un genre d'extraterrestre ultra badass, un genre d'idole surnaturelle, violente, dangereuse et belle. Le gangsta rap m'a toujours plu pour les histoires qu'il raconte, l'Angleterre des skinheads me fascine et The Warriors restera certainement un de mes films fétiches notamment parce qu'il parle de guerre de gangs.
Bref. Ouais, j'kiffe ça, les gangs. De toute époque, de tout style, ça me fait rêver.

  Rafael Reyes est le genre de type que je trouve fascinant. Il a grandi dans un quartier mexicain de San Diego, bercé par les morceaux de Joy Division. Sauf qu'être goth et être membre d'un gang, c'est mener une vie dangereuse, c'est lutter pour se faire accepter, c'est être le bizarre de la bande, celui qui se fait poignarder en premier par les gangs rivaux parce qu'il se bat pour imposer ce qu'il est. Les paroles de Prayers racontent cela, ce qu'il a fallu endurer pour pouvoir être enfin accepté tel qu'ils sont : des cholo goths. Ce sont des histoires de bagarre, de mises en garde et de coups, le tout dans le langage codifié des gangs et sur fond de mélodie post-rock.
Aujourd'hui, Reyes a sût s'imposer avec Prayers dans la scène musicale de San Diego et a même une fanbase assez importante, parmi les membres de gangs et les autres gens.
" Tous les gens m’inspirent et je veux aussi inspirer les gens pour qu’ils deviennent réellement ce qu'ils veulent être. Ne laissez jamais personne vous dicter ce que vous devez faire et qui vous devez être, vous êtes libres de décider seul. Parfois, le seul moyen d’arriver à ses fins est de faire des choses qui effrayent les autres. Je suis un gothique cholo. Je suis le premier de mon espèce donc je dois représenter comme il faut pour que tous les mecs qui vont suivre cette culture aient des références. Aujourd’hui, tout est différent et hybride. Moi-même je suis un hybride. Les mexicains sont des hybrides — on a du sang indigène et espagnol. C’est pareil pour ma musique."
─ Interview de Prayers pour Vice
Prayers est un groupe super intéressant que j'avais envie de te faire découvrir non seulement parce que leur musique est bonne, intéressante et totalement hybride, mais aussi parce que la culture des gangs me tient vachement à cœur. Le cholo goth de Prayers te raconte des histoires vraies et dures, mais qui je trouve, donnent envie d'être courageux en étant ce que l'on est, ce que l'on a envie d'être.
Et putain, j'ai vachement envie que d'autres petits mouvements de ce genre voient le jour, naissent de l'histoire des gens et de leur envie de dire "je suis comme ça et je t'emmerde."


dimanche 3 mai 2015

La sortie du dimanche - Des méchants de Disney et des os


 Il y a de ça un paquet de jours déjà (mais eh, que veux-tu, je suis revenue mais ma flemme elle, n'est jamais partie), mon cher Ludo et moi-même décidèrent de nous rendre à l'exposition sur les méchants Disney actuellement à la galerie Artludik. Robins des Bois, Le Livre de la Jungle et bien évidemment toutes les aventures de Donald Duck et Picsou mis à part, je n'ai jamais été très friande de Disney, de ses versions abominablement déformées et édulcorées des contes, ni de ses personnages stéréotypés à la morale affligeante. Ceci dit, s'il y a bien un truc qui m'empêche tout particulièrement de cracher à la gueule de Disney, c'est les méchants. D'après moi, ils font tout l'intérêt de certains dessins animés comme La Belle au Bois Dormant qui serait à mourir d'ennui s'il n'y avait Maléfique ; Il n'y a jamais de vrai gentil ou de héro s'il n'y a pas un vrai méchant en face. De fait, je voue un amour immodéré à Jafar et à Hadès, j'adule la classe de Facilier et de Cruella, j'admire Ursula. D'ailleurs, quiconque connait mon ami Ludo sait qu'il est totalement obnubilé par cette sublime créature à tentacules. 

C'est donc tout guillerets et affublés chacun de notre t-shirt préféré à l'effigie de notre méchant fétiche que nous nous rendîmes à cette petite expo qui présentait de très très belles pièces. Il y avait essentiellement des celluloïds, mais des esquisses originales étaient également présentes, certaines très anciennes (aka Blanche Neige. Ça date, ma gueule !). Faut que je te l'avoue : c'était assez émouvant à voir, quand même. Bon, après on a regardé le prix des pièces et on a un peu pleuré.


Si toi aussi t'as envie d'aller voir des authentiques bouts de méchants Disney, tu as jusqu'au 30 mai 2015 pour te rendre à la 

Galerie Arludik
12 - 14 rue Saint Louis en l'île
75004 Paris

C'est gratos (sauf si tu décides de repartir avec un original, auquel cas appelle moi) et la dame de la galerie est super sympa, elle se fera un plaisir de discuter Disney avec toi ou de bitcher sa race sur comment que la série Game of Thrones c'est trop à chier. Seule déception de l'expo : n'avoir vu de Jafar qu'un bout de son dos écailleux.

Ma pièce préférée.

  Bon alors ensuite, on avait prévu d'aller profiter du free cone day de Ben&Jerry's et manger une bonne glace au bon goût de gratuit, mais en voyant la queue de dalleux devant l'endroit, on a pris la fuite. A la place, on s'est posés à Ciel, cette pâtisserie japonaise qui fait des angel cakes à te taper le cul par terre tellement c'est bon, aérien et si peu sucré que même moi je pourrais en bouffer des camions entiers sans tirer la gueule. C'est bon, c'est beau et c'est pas cher (et malheureusement trop près de chez moi). Vas-y mon gars, tu le regretteras pas, t'as ma parole. En plus selon les saisons, ils proposent un parfum de gâteau exclusif. Y avait le super angel cake aux marrons à Noël, et là pour le printemps, ils en proposent un très chouette au sakura.



  On a terminé l'après-midi en errant dans le quartier latin lorsqu'on est tombés sur une galerie dont la vitrine nous a interpellés. Y avait des os, des trucs naturels et des animaux crevés, et leur assemblage ressemblait presque à des choses que j'aurais pu faire. C'était chouette. On a fait timidement le tour de l'endroit, nous extasiant devant la superbe sickness des pièces et faisant l'inventaire des pièces qui feraient bonne figure chez moi (soi la quasi totalité). Bon, on a quand même fini par se renseigner rapidement sur l'artiste qui s'appelle Sabrina Gruss, mais vu que les gens de la galerie n'étaient pas aussi agréables que la madame d'Arludik, on ne s'est pas éternisés. Mais si t'es curieux de voir Le cirque d'os et ses élégances et que les gens pas super polis ne te dérangent pas des masses, tu peux aller jusqu'au 23 mai à la

Galerie Béatrice Soulié
21 rue Guénégaud
75006 Paris

parce que mine de rien, c'est vachement stylé ce qu'elle fait, madame Gruss.





 On s'est dit au revoir et j'ai filé au Bataclan terminer ma journée devant le concert d'Orphaned Land qui faisait la première partie de Blind Guardian (dont je n'en ai absolument rien à cirer). C'était bref mais vachement cool. Je suis quand même restée pour Blind par curiosité ; J'aurais pas dût. Le power métal est exactement à l'opposé de ce que j'ai l'habitude d'apprécier et j'ai juste eu l'impression d'écouter le même morceau en boucle pendant 2h. Le chanteur avait une tête de daron, j'aurais aimé qu'il se laisse pousser les cheveux au moins pour faire semblant. Mais à la place il a chanté de sa voix que je reconnais puissante et pleine de talent des histoires de dragons et de Terre du Milieu tellement qu'à un point j'ai fini par comprendre la raison pour laquelle les rôlistes avaient autant le power en affection. Loin d'être un mauvais groupe cependant, je crois simplement que le power, comme le bon vin, nécessite d'avoir des organes un peu expériencés pour être apprécié.
Mes organes auditifs ont en revanche pris beaucoup de plaisir devant Orphaned Land, un putain de groupe de métal israélien qui parle essentiellement de paix entre les peuples et les religions (y a par ailleurs eu une pétition en 2012 qui a tourné pour leur décerner le Prix Nobel de la paix). Bref. Qui songeait que métal et religion iraient si bien ensemble ? Go check it out bro :


Sur ce, paillettes et love en poudre.

lundi 13 avril 2015

Nuit du 14/02/2015

 Depuis que je suis gosse, j'aime rêver. Chaque matin et aussi loin que me ramènent mes souvenirs sur Terre, je me suis toujours efforcée de coucher sur le papier le bordel qu'il s'est passé dans ma tête la nuit, même si cela ne consiste qu'en quelques fragments flous de souvenirs. Avec le temps, j'ai fini par me rappeler de mieux en mieux de mes rêves et à être capable d'en retenir jusqu'à trois en moyenne par nuit. Je me souviens même de certains d'entre eux faits il y a plus de dix ans. A une époque j'étais même parvenue à cartographier la géographie des endroits où se déroulaient mes rêves ; Ça donnait une espèce de grand continent vaguement semblable à l'Océanie, entouré de quelques petites îles et maigres bancs de sable. Je crois que ça n'a pas trop changé depuis. Vraiment, j'aime les rêves et chaque jour j'attends le sommeil avec une certaine impatience, curieuse de voir quels films et quelles aventures il saura me délivrer cette fois.
Ainsi, j'ai pour habitude depuis toujours de rédiger mes rêves dans des carnets, mais je commence à en avoir un peu trop. Aussi, j'ai eu envie de partager mes rêves avec toi ici. La psychanalyse est l'une des branches de la psychologie qui m'intéresse le moins car sans fondement scientifique, et l'analyse des rêves n'est absolument pas un exercice auquel il m'intéresse de me livrer. J'aime simplement les histoires. J'aime les lires, j'aime les écouter, et j'aime les raconter. J'aime me souvenir, surtout. C'est tout. Je n'accorde absolument aucune valeur magique ni aucun intérêt psychologique à faire cela. 
Je ne pense pas te délivrer tous mes rêves, certains sont plus ou moins brouillons, plus ou moins brefs, plus ou moins intéressants. Je ne pense mettre dans cette nouvelle rubrique "Rêves" que ceux que j'ai le mieux aimé, ceux que j'ai préféré vivre, expériencer. Je donne parfois des titres à mes rêves afin de mieux m'en souvenir, mais la plupart du temps ils sont simplement définis par la nuit dans laquelle ils sont nés.

Bienvenue dans ma tête.

~

  J'étais dans une grande pièce ─ un salon, probablement, totalement en bazar. Une jeune fille était assise à côté de moi sur le sol, affairée à ranger consciencieusement des affaires dans plusieurs valises. Elle s'appelait Noémie et apparemment, nous étions amies. Elle ressemblait à cet archétype de la nana que l'on voit dans ces émissions de téléréalité : une bimbo aux longues extensions de cheveux bouclées, des faux cils denses collés sur les yeux, les mains allongées de faux ongles soigneusement manucurés, et le décolleté garni de ce qu'il me semblait être de faux seins. Plus loin dans la pièce se tenait mon copain, occupé à faire des choses de son côté et paraissant peu intéressé par tout les pinceaux, fards et poudres que mon amie s'appliquait à ranger méticuleusement. 
  Soudain, elle fondit en larmes. La cause : un ongle cassé. Moi aussi d'ailleurs, mais ce petit accident était loin de me faire autant d'effet qu'à Noémie qui ne cessait de pleurer en cherchant sa lime à ongles que mon copain vint nous aider à chercher, probablement touché par cette brusque détresse, ou las de ces sanglots ridicules, je l'ignore. Nous fouillâmes tous les sacs et valises, en vain. La lime à ongles demeurait introuvable. Cependant, mon copain trouva un poudrier qui attira tout particulièrement son attention. Il était d'un beau bleu turquoise irisé et lorsqu'on l'ouvrait, il laissait découvrir deux petits écrans tactiles. Celui du haut était surmonté d'un appareil photo interne et externe permettant de se voir et se prendre soi ou d'autres personnes en photo afin de les maquiller virtuellement à l'aide de l'écran du bas, celui-ci offrant une vaste gamme de maquillages différents comprenant de très larges palettes de blushes, ombres à paupières, glosses et toutes ces choses avec lesquelles je ne suis pas particulièrement familière. Mon copain, très amusé par l'objet, commença à jouer avec, d'abord en me photographiant afin de me maquiller comme il l'entendait, puis en retouchant une publicité pour je ne sais quoi (probablement un parfum) sur laquelle une femme posait en armure légère de plaques, probablement d'inspiration viking. Je vis par-dessus l'épaule de mon bien-aimé qu'il modifia d'abord la couleur de l'armure, optant pour un jaune canard vaguement doré et surtout très moche, puis poursuivi en maquillant la dame comme un camion volé, ceci à grands renforts de rouge à lèvre et fards à paupière d'un camaïeu de violets criards. C'était très drôle tant c'était laid, et ma foi, il s'amusait bien.

  Noémie fini par retrouver finalement sa lime à ongles qui était en fait posée sur un sac à côté d'elle. Elle ravala ses larmes, essuya d'un revers de la main le maquillage qui avait coulé sur ses joues, pris gentiment le poudrier électronique des mains de mon copain en nous disant "attendez, il peut faire autre chose aussi, je vous montre." Elle tourna la tête vers moi, un sourire espiègle au coin des lèvres. "Ça fait longtemps qu'on se connait, hein. Tiens, tu te souviens de ça ?" Elle me tendit son poudrier sur lequel s'affichait désormais un film, ou plutôt un flashback, exactement comme ceux qu'Harry Potter voit lorsqu'il plonge la tête dans la pensine de Dumbledore. Ainsi, nous plongeâmes tous trois dans ce souvenir.
  J'étais dans ce qui semblait être l'appartement où j'habitais. C'était un endroit immense, baigné d'une lumière jaune très chaude et agréable, à la manière d'un coucher de soleil l'été. L'appartement se trouvait au dernier étage d'un immeuble immensément haut, à en juger par la vue imprenable que l'on avait sur la ville plus bas. J'observais mes vêtements et constatais que je portais un genre de sarouel blanc, des legwarmers jaunes, un pull orange et que mes cheveux étaient relevés en deux couettes. C'était d'un goût très douteux, mais c'était mon Moi de quand j'avais 11 ans. L'appartement était vraiment superbe ; Il était spacieux et comprenait une mezzanine ainsi que de très jolies poutres en bois qui traversaient une petite serre aménagée. J'y avais accroché une balançoire. Dans le souvenir, je m'y balançais en riant.
  En avançant dans le souvenir, j'étais toujours dans ce superbe appartement qui semblait éternellement plongé dans cette lumière dorée et douce. Moi en revanche, j'avais un peu changé. Je ressemblait plus à mon Moi de 14 ans : j'étais vêtue toute en noir, avec ma veste préférée de l'époque sous laquelle je portais une chemise blanche à jabot. Une jupe noire venait compléter le tout. J'agitais également joyeusement une canne noire surmontée d'un pommeau argenté en forme de tête de loup. C'était assez joli. Noémie trottinait derrière moi. Elle n'avait pas beaucoup changé. Nous marchions à travers l'appartement en direction d'une gigantesque vitrine sous laquelle se trouvaient deux très gros modèles réduits d'avions de chasse qui devaient bien faire un bon mètre cinquante de haut chacun. A leur pied, il y avait du sable. Agitant toujours ma canne, je m'en servi pour appuyer sur un gros bouton rouge servant à actionner l'ouverture de la vitrine. Tandis qu'elle s'ouvrait, j'expliquais à mon amie que ces grosses maquettes appartenaient à mon oncle.
  Aussitôt l'on changea de souvenir et je me vis à 3 ans, menant une parade semblable à celle de l'ouverture des JO. Je portais une tenue d'impératrice chinoise rouge et bleue fort jolie et richement brodée. Par-dessus ce souvenir qui semblait alors s'afficher comme sur un écran, défilaient des écritures en chinois, de la propagande apparemment.
Le rêve se termina aussi brusquement que s'éteint une télé lorsque l'on est absorbé par son feuilleton préféré.

mardi 7 avril 2015

There and back again

  J'aime pas abandonner des choses, ça me rend toujours triste. Et être triste, c'est vraiment de la merde. Je dis ça parce que tu pourrais croire que j'ai abandonné ce blog et peut-être même que je t'ai abandonné toi, lecteur. Mais ce serait faux ; J'ai juste pris de très longues vacances. Tu vois, la vie c'est un peu un navigateur internet ouvert avec tout plein d'onglets : y en a plus ou moins d'ouverts selon les gens et selon les différents moments de la vie. Parfois aussi, il y a des cookies qui poppent, genre de la pub ou genre un truc utile. Parfois encore, y a des gens qui investissent dans un dual ou triple screen et qui malgré l'afflux d'informations arrivent encore à rester concentrés sur ce qu'ils font. Perso, j'ai simplement ouvert un sacré paquet d'onglets depuis la dernière fois où je t'ai raconté quelque chose ici et ça a suffit à me distraire, à me dire que je n'avais plus le temps. Quelle connerie ça alors, de "ne plus avoir le temps". Y a que les adultes pour dire des choses pareilles. Et moi je n'en suis pas encore une, d'adulte. Moi j'ai encore le temps de prendre le temps, mais j'aime bien faire comme les grands et prétendre que j'ai pas le temps. Alors certes j'ai été occupée et j'ai fait un tas de choses chics et chouettes, mais j'avais ─ et j'ai encore bien le temps.

 Parmi les trucs qui m'ont occupée, avec French Café depuis le succès de notre premier événement l'été dernier, on a remis le couvert cet hiver ; ça s'appelait La vie en Rose et c'était vachement chouette. Et là on bosse déjà sur les prochains trucs cools qu'on va faire. A côté de ça, j'ai réalisé un rêve de gosse en devenant un personnage de Star Wars. Enfin, pas vraiment, disons que j'ai rejoint les Mandalorian Mercs, une association internationale de costuming sous la licence Lucasfilm qui fait des choses très chouettes dans des buts caritatifs. Je t'en reparlerai certainement. Encore à côté de ça, y a évidemment les études, la fac, le grand bordel de la crise existentielle que tu traverses quand t'as 20 piges en mode "je fous quoi de ma vie là, putain ?!" et où t'as juste l'impression que le sol sur lequel tu te tenais et que tu croyais solide s'effondre soudainement. Et puis tu parviens à te raccrocher à quelque chose, tu prends tes couilles ou tes ovaires, tu te mets un petit coup de pied aux fesses et hop, t'es de nouveau prêt à affronter le grand méchant futur. C'est que ça fait peur, cette bête-là. Je suis devenue prof particulier d'anglais et d'allemand également, c'est plutôt rigolo. Et puis récemment il y a un nouvel onglet qui s'est ouvert dans tout ce tumulte ; Je l'appelle Chéri. T'as déjà été dans une tempête tellement puissante que tout ce que tu espérais c'était trouver un arbre fier et fort, superbement enraciné afin que tu puisses t'y accrocher jusqu'à ce que la tempête se calme ? Ben le Chéri il est un peu comme ça : la stabilité dans un grand tourbillon. Et putain qu'est-ce que ça fait du bien. C'est aussi un peu comme si tu n'avais jamais connu qu'une mer agitée toute ta vie et qu'un matin tu te levais et que tu découvrais un océan calme sous une lumière magnifique. Ça fait un choc au début, et après tu peux te poser tranquillement et apprécier la beauté de ce qui t'environne.
Bon et puis à côté de ça j'ai encore moult autres petits onglets et pop-ups qui s'appellent passions, loisirs et "ohlàlà je deviens un adulte" (c'est un onglet chelou, ça.)

Et du coup, je te raconte tout ça juste pour te dire que je reviens. Je suis revenue. Je suis là.
Je ne sais pas trop quoi ni quand est-ce que je vais poster, j'aimerais bien reprendre les sorties du dimanche et te parler d'autres trucs que peut-être tu ne connais pas. Évidemment je ne saurai m'abstenir de te raconter ma vie et d’exhiber mon swag, ce serait pas marrant autrement.

Sur ce,
Bisous et à tout bientôt.

mercredi 20 août 2014

Dans les pas d'Assassin's Creed II

 Le fromage, la pizza, le jambon, le cinéma et Rigoletto mis à part, je n'ai jamais été une grande amatrice de l'Italie. Mais s'il y a bien un truc que je suis certaine d'aimer, c'est la saga de jeux vidéo Assassin's Creed. J'ai été à Rome, j'ai été à Venise, mais c'est essentiellement à Florence que se déroule le second opus de la saga, mon préféré avant que le quatrième ne sorte (et là, paf, plus à rien à faire, mon cœur aveuglé par son amour pour la piraterie a relégué AC2 au second rang). Bref. Je suis donc partie quelques jours à Florence, dans l'optique de suivre la trace d'Ezio Auditore de Firenze, héros des premiers volets de la saga et natif de la ville. Je n'avais pas joué à l'épisode 2 depuis un moment, mais flâner à travers les rues de la capitale toscane a suffit pour raviver de chouettes souvenirs de parkour virtuel et de sauts dans la paille depuis des toits d'églises.


Je suis partie un peu comme ça, en mode "yolo, ma connaissance experte du jeu va me suffire à me repérer dans Florence, no fear, no doubts" et... ça s'est avéré plutôt vrai. Bon, j'ai quand même embarqué le Cartoville usuel au cas-où ; On n'est jamais trop prudent et puis on ne peut pas grimper sur les toits pour se repérer, dans la vraie vie. Florence est de ces villes italiennes dans lesquelles il fait bon flâner et se perdre, loin des grands axes touristiques. Cependant, c'est bien dans des lieux aujourd'hui touristiques que se tramaient les complots en 1476, époque à laquelle se déroule donc AC2. Se perdre dans la marée de touristes s'avéra nécessaire ; J'ai beaucoup regretté de ne pas m'autoriser à grimper aux façades des maisons et à sauter de toits en toits. M'enfin, peu importe. 

Je logeais dans un sympathique petit hôtel non loin de l'église de Santa Maria Novella qui fut donc le premier lieu de mon pèlerinage. C'est une jolie petite église en face de laquelle se trouve le musée du Novecento, un musée d'arts visuels que je n'ai pas visité. A Florence, tu apprends la patience ; Rentrer dans un musée sans réservation demande pratiquement une demie-journée à faire la queue en plein soleil. Et entre nous, l'art italien ne m'a jamais vraiment touchée, je lui ai toujours préféré la peinture flamande. Je n'ai pas non plus visité tant d'églises que ça, chose que pourtant j'affectionne faire. L'architecture romane florentine ne m'émeut pas des masses (encore moins lorsque je ne peux pas y grimper). Je me suis donc principalement contentée de m'adonner à mon activité favorite : la flânerie.

 Santa Maria Novella irl et ig.

Et quel plaisir de flâner dans les ruelles pavées de la ville, relativement petite et concentrant la plupart de ses monuments dans deux quartiers. Ainsi, m'arrêtant de temps en temps humer le doux fumet s'échappant d'une trattoria ou admirer le travail du cuir d'un artisan, j'arrivais bientôt devant la cathédrale. Tout joueur d'AC connait l'importance des églises et des cathédrales tout particulièrement. Aussi glorieux et impressionnants que dans le jeu, se dressaient devant moi la Duomo et son campanile (que j'aime appeler à tort minaret). Le baptistère était malheureusement en rénovation et donc entouré d'échafaudages le masquant.
Moins belle que la Duomo de Milan à mes yeux mais a priori bien plus fréquentée que Notre Dame, les visiteurs se pressaient aux portes dans une queue faisant le tour du bâtiment (qui est tout de même bien grand). Je déconne pas quand je te dis que faire la queue, c'est une activité à temps plein à Florence. N'ayant pas la motivation, je n'ai donc pas pénétré la cathédrale, ni son campanile dont l'ascension m'aurait au moins permis de voir de très près le sommet de la Duomo, me procurant ainsi la sensation d'être un peu plus près de mon jeu vidéo.

La Duomo et son campanile irl...

 ... et ig ! (Y a une meilleure vue ig, ouais).

Le lendemain matin, je repassais devant le monument afin de continuer mon pèlerinage. La lumière manquant la veille, ce fut l'occasion de faire quelques photos souvenir. J'avais embarqué Ezio. Enfin, juste une figurine à son effigie. J'espérais que ça appâterait son homologue grandeur nature ou au moins ses copains, mais manque de bol, je n'ai aperçu aucun assassin. Par contre il a attiré un paquet d'autres fans, chose fort plaisante à laquelle je n'avais même pas songé. Les premières fans que j'ai rencontrées furent une mère et sa fille, Homa et Cosima, venant de Vienne. Elles sont arrivées vers moi en hurlant "Ezio ! Ezio !", c'était marrant. Ce qui m'a d'autant plus agréablement surprise, c'est que la plupart des fans que j'ai rencontrés étaient des femmes. Je suis vraiment contente de voir que de plus en plus de filles jouent très sérieusement aux jeux vidéo, pas à des jeux de merde, et pas pour la pseudo-gloire de "han t'as vu je suis une meuf et je joue à Call of Duty et à WoW, hihihi" mais bien pour elles, parce que ça les fait kiffer autant que les mecs.



Homa était adorable et tenait un cahier dans lequel figuraient des screens du jeu en face desquels elle prévoyait de coller des photos des vrais monuments. On a gardé contact et qui sait, peut-être viendra-t-elle faire un tour à Paris puisque c'est la ville qui servira de décor au prochain opus prévu pour la fin de l'année ?

En poursuivant ma balade, je suis arrivée à Ponte Vecchio, l'emblème de la ville et dernier pont traversant l'Arno encore habité. Lorsque l'on est dessus c'est un cauchemar : une mer de touristes se laissant entraîner d'une boutique de bijoux clinquants à l'autre puisque aujourd'hui les tanneurs et tripiers ont tous disparu. Lorsqu'en revanche on l'admire depuis un autre pont, la vue est superbe. J'adore ce genre d'architecture inégale composée d'agglutinations de petits immeubles bariolés et légèrement biscornus, comme s'ils avaient été soigneusement ramassés dans différents coins et posés là côte à côte. Les quartiers populaires ont vraiment quelque chose que l'architecture pompeuse des monuments historiques n'a pas.


Vraiment, Ponte Vecchio est aussi chouette dans la vraie vie que dans le jeu. Je me voyais courir sur les toits des habitations en compagnie d'Ezio, dans la lumière du soir et dans l'odeur du sang provenant des bouchers peuplant le pont à l'époque. Sigh. Aujourd'hui l'endroit est un peu devenu l'équivalent de notre Pont des Arts parisien : un coin moche quand on est dessus et beaucoup trop visité pour ce que c'est.


N'ayant pas prévu de traverser le pont tout de suite, je suis passée devant le Palazzo Vecchio avant de me rendre à la Galleria degli Uffizi, musée florentin équivalent un peu au Louvre. Hélas, les grands maîtres italiens ne créant que très peu d'émotions en mon petit kokoro et la foule de touristes réveillant affreusement mon agoraphobie, j'ai rapidement pris la fuite pour m'en aller vers le seule salle du musée contenant des peintures flamandes — mon dada. Rien à cirer de la Naissance de Vénus, moi j'aime Rubens et Bruegel. Ceci dit, je reconnais que le musée est fort bien fourni et est à visiter d'urgence si l'on est, contrairement à moi, un amateur de Botticelli, Titien ou Michel-Ange. Bon ok, j'admets que j'étais quand même particulièrement heureuse de voir mon Caravage préféré : la Méduse.

Bref. Le Palazzo Vecchio donc, qui est l'hôtel de ville de Florence. Pas fan de l'architecture mais faut avouer que ça a de la gueule et que la grande place devant est plutôt sympa (elle m'a cependant paru bien plus grande que dans le jeu).
Je suis également passée à la Galleria dell'Accademia où se trouve le fameux David, et tout comme pour notre Joconde, les touristes qui vont bien. Mais encore une fois, je n'ai jamais été très sensible à la sculpture et Michel-Ange ne me fait pas plus vibrer qu'un autre, hélas. J'ai pu toutefois me repaitre de la vue d'une collection très fournie d'icônes et de peintures pieuses variées qui pour certaines, feraient bonne figure dans ma collection.

Le gros machin imposant qu'est le Palazzo Vecchio.

Le lendemain, j'avais décidé de me perdre du côté du quartier des artisans, parce qu'il n'y a pas meilleur endroit sur terre pour acheter du cuir et du joli papier à lettres marbré qu'à Florence. Bon, tout coûtait la peau du cul alors je me suis contentée de regarder. Mes pas m'ont tranquillement conduit à l'adorable basilique Santa Croce que j'ai vraiment beaucoup aimée. Dans le jeu, c'était déjà ma préférée, mignonne comme tout par son architecture. Du coup j'ai fait un paquet de photos devant, avec Ezio, sans Ezio, et d'Ezio tout seul. A tendre à bout de bras mon petit Ezio pour le photographier, j'ai vite attiré l'attention de deux russes, une mère et une fille là-encore, elles aussi fans d'AC.

La sublime Santa Croce qui vend bien du rêve ig.
 
Tant de fans rencontrés grâce à Ezio ! \(@ ̄∇ ̄@)/

Les russes étaient chouettes et la demoiselle arborait même un pendentif de la marque des Assassins. On n'a pas tardé à attirer l'attention d'autres amateurs du jeu, des espagnols cette fois avec qui on a encore discuté un peu. Ça m'a vraiment donné envie de revenir à Florence (en hiver peut-être, pour changer), vêtue d'un costume d'Assassin et de me balader de manière casu dans les rues. Juste histoire d'attirer vraiment l'attention des fans et de causer, parce que tous ceux que j'ai eu le plaisir de rencontrer étaient absolument adorables. J'aimerais aussi effectuer un petit voyage Rome-Florence-Venise puisqu'il s'agit des trois villes italiennes dans lesquelles on suit les aventures d'Ezio. Ce sont aussi des villes que je connais déjà et que ça me ferait vraiment marrer d'y barouder fringuée en Assassin. Un jour peut-être me coudrais-je un costume et parcourrais l'Italie ainsi vêtue !

En parlant de Venise, j'ai fini par me rendre au sud de Florence, là où les touristes ne s'aventurent pas, là où l'on se croirait presque à la campagne et là où dans le jeu, Ezio prend la fuite pour Venise justement. C'est à la Piazzala Michelangelo que l'on peut admirer le plus joli panorama sur la ville. Sans les grues ce serait mieux, mais la vue reste superbe et le coin verdoyant et de fait très agréable. On gravit une montagne de petites marches (surement ce qui décourage les touristes) et on y arrive. C'est tranquille et mignon comme tout.


Ma petite balade Assassin's Creedesque s'est donc terminée sur les hauteurs de la ville. Je t'ai résumé ça comme si j'avais fait le tour de Florence en l'espace de deux jours, à la vérité ça m'en a pris quatre ; J'ai juste pris le temps de visiter aussi d'autres choses, comme le musée d'histoire naturelle (en général le premier endroit auquel je me rends dans une ville) qui comprenait une collection de moulages en résine absolument impressionnante (la plus complète en Europe et peut-être même au monde me semble-t-il) ainsi que l'une des galeries zoologiques les mieux fournies qu'il m'ait été donné de voir. Le top, c'est qu'il n'y a jamais personne dans ce musée, un vrai bonheur si comme moi tu aimes passer des heures un carnet de croquis à la main planté devant les vitrines à observer et dessiner chaque spécimen intéressant (la collection de canards m'a particulièrement émue. Tu connais mon culte pour ces bêtes-là, n'est-ce pas ?). Ou le musée Ferragamo, sacro-saint créateur de chaussures dont la vie détaillée m'était inconnue jusqu'à lors. Son musée, petit mais complet, est un véritable ode à son travail. De nombreux modèles originaux y sont exposés, dont les iconiques Rainbow shoes, crées originellement sur mesure pour Judy Garland.

J'en ai aussi profité pour faire quelques courses, j'aurais aimé m'offrir du papier marbré typique de Florence ainsi qu'une paire de gants en cuir bleu ; J'ai fait chou blanc de ce côté-là (sans déconner ça coûte une bliiinde !) et suis repartie avec une paire de chaussures rouges vernies que tu ne tarderas pas à me voir porter, ainsi que des yaourts Super Mario Bros. C'est qu'ils ont de chouettes trucs, en Italie.

Côté gastronomie, mon plus grand amusement lorsque je vais en terra (quasi)incognita, est de tout goûter. Surtout quand c'est bizarre. La spécialité florentine, ce sont les tripes. Je n'ai pas eu le temps d'en goûter (il me faudra y retourner pour tester), mais j'ai mangé de la soupe paysanne — traditionnelle elle aussi — et ça m'a laissé fort perplexe ; Le machin ressemblait à une purée de chou et avait juste le goût de sel. M'enfin bon, les excellents cafés et les bonnes glaces sont communs à toutes les régions d'Italie.

Florence est définitivement une jolie ville et j'aurais pu t'en parler mieux, te parler de ces chouettes églises que j'ai visitées, des ces autres monuments rigolos devant lesquels je suis passée, de l'incompréhensible accent toscan, du jardin Boboli, de ce bâtiment couvert de billets d'un dollar sur lequel je suis tombée, des touristes, de l'architecture et de toutes ces choses dont on ne parle pas dans Assassin's Creed. Mais je n'en avais pas envie. Parce que moi, ce que je retiens de ce passage à Florence, c'est à quel point c'était chouette de marcher en plein Assassin's Creed. Rome est trop grande pour pouvoir y baguenauder et tomber subitement sur un coin que l'on retrouve dans le jeu, Venise est trop pleine à craquer de touristes et trop pleine d'eau pour y errer sans avoir envie de plonger dans les canaux. Florence, elle, est pile à la bonne taille pour s'imaginer sauter de toits en toits avant d'atteindre le sommet de la Duomo, de faire un saut de l'ange et d'atterrir dans une motte de paille, tout en jetant un œil aux vitrines des magasins modernes et des petits artisans qui travaillent le cuir.

C'est certain, je reviendrai encore à Florence, une fois en Assassin, et une autre simplement pour prendre le temps de visiter la campagne environnante lors d'un road-trip à travers la Toscane. D'ici-là, je guette la sortie d'Assassin's Creed : Unity et ne manquerai pas d'effectuer une balade dans les pas du nouvel assassin (ce qui promet de s'avérer nettement plus facile et moins coûteux).