lundi 23 septembre 2013

La mode a-t-elle cessé d'évoluer ?

 C'est une question qui me trotte gentiment en tête depuis quelques années, et ces derniers temps, elle tend à tambouriner régulièrement aux parois de mon cortex. Du coup, je lui ai accordé un petit moment afin de tenter de calmer ses interrogations.

Ouroboros
  Quand j'étais petite j'étais persuadée que vers 2015, on porterait des vêtements dingues qui nous feraient ressembler aux Daft Punk croisés avec ce que mes bouquins de science-fiction me laissaient imaginer. Et ça remonte, quand j'étais petite ; A cette époque on ne connaissait que les tubes cathodiques, les iPod n'existaient pas et les iPhone encore moins, on jouait à la PSone et la PS2 sortait à peine. Aujourd'hui, la technologie de pointe fait partie du quotidien, le nouvel Iphone vient juste de sortir et moi j'écoute toujours des vinyles et je continue à porter des Dr Martens comme je l'ai toujours fait. Mais moi je n'ai jamais été à la mode, je suis restée bloquée quelque part, dans une époque d'avant ma naissance, entre le XIXe siècle et les 80s. La mode, par définition, évolue en permanence. Mettons nous d'accord tout de suite, par mode, je n'entends pas la haute-couture, mais ce qui se vend en magasin lambda et que la foule porte, bref, le phénomène de masse.
Or, depuis quelques années, est revenu à la mode ce qui se portait jadis. Bon, je ne crois pas que le haut de forme et le corset soient tout à fait au goût du jour, mais pour ce qui est du liberty (ces tissus à motifs fleuris) et du look bohème des 70s, c'est bien le cas (enfin, ça l'était il y a deux ans, "so 2011", pardon). Plus récemment, je vois un retour du grunge et du punk : veste en jean ou en cuir souvent cloutées, Dr Martens et creepers, tshirts de vieux groupes cultes, cheveux aux couleurs criardes, ainsi qu'un retour des sweatshirts et blousons universitaires des 90s et autres motifs psychédéliques pourtant démodés depuis belle lurette. Bien entendu les grandes lignes continuent de varier puisque la société et les mœurs fluctuent - la tendance actuelle par exemple étant à l'androgénique, au mélange des silhouettes masculines et féminines, au transgenre... -, mais la mode, celle qui change tous les six mois, semble être cyclique et se renouvelle donc peu ou prou ces derniers temps.

Du sacro-saint vintage
  L'engouement pour les produits vintage notamment s'est très fortement intensifié. Le fripes sont devenues les nouveaux magasins branchés, porter les vêtements de son grand-père est devenu le summum du swag, à l'instar de ces renforts ovales en cuir que l'on appliquait aux coudes des pulls abimés, et ces friperies qui faisaient autrefois le bonheur des chineurs et des gens fauchés se sont changées en super-marchés à la mode pris d'assaut le samedi. Cet enthousiasme envers le vieux - voire le hasbeen - a engendré une hausse considérable des prix des fripes parisiennes, qui parfois - sinon souvent - sont aussi onéreuses que des vêtements achetés neufs. Il y a cependant souvent méprise sur le sens du mot vintage. En effet, on confond trop souvent rétro, vintage et juste vieux. Est appelé vintage un item datant au plus tard des années 80 et représentant une époque. Wikipédia nous dit d'ailleurs que "contrairement à la fripe où peuvent se mêler toutes origines, le vintage est d'abord le reflet d'une authenticité, que ce soit par la marque, les techniques de couture ou les tissus employés". Donc ta robe chinée ce weekend à Emmaüs, elle n'est pas vintage. Le pull de ton papy, non plus. Ta veste militaire achetée chez New Look et cousue dans l'année par des chinois, encore moins. En revanche, ce tailleur Chanel iconique datant de 1920 qui t'es passé sous le nez à l'hôtel des ventes, il est bien vintage.
Cela s'applique également au mobilier, à l'électroménager, tout ça. De fait, la platine de mon salon est rétro, soit d'inspiration vintage, mais a été produite récemment (donc en gros, c'est du faux, quoi). Le gramophone de mon antiquaire cependant est bien vintage, lui. Si tu veux te fringuer vintage sans avoir l'argent nécessaire pour pouvoir le faire (parce que le vintage, ça coûte une blinde en général), tu peux toujours te fringuer rétro mais avoir au moins la décence de ne pas autoproclamer ton outfit vintage mais plutôt "d'inspiration vintage". Faut appeler un chat un chat, merde quoi.
Et tes grand-parents ne sont définitivement pas vintage mais juste vieux. Laisse donc leur garde-robe tranquille.

Le hipster, cette antithèse ambulante
  Principal représentant de cette grande confusion : le hipster. Le nom même de hipster exprime à lui tout seul le degré de connerie de ses actuels représentants. Effectivement,  
" hipster est un terme des années 1940 qui désignait à l'origine les amateurs de jazz et en particulier du bebop qui devint populaire dans ces années-là. Le hipster adoptait le mode de vie du musicien de jazz, notamment la manière de se vêtir, l'argot, l'usage de drogues, l'attitude détendue (« cool »), l'humour sarcastique, la pauvreté de rigueur et des codes de conduite sexuelle libre. Les premiers hipsters étaient généralement de jeunes blancs qui adoptaient le style des noirs urbains de l'époque ".
 Merci Wiki. C'est quand même sacrément rigolo quand on voit que le hipster moderne a au moins l'équivalent du PIB du Congo dans la tenue qu'il porte (sans compter son casque audio et son Iphone, bien entendu) et qu'il s'y connait aussi bien en jazz que je m'y connais en agriculture. Pour ce qui est de la drogue et de l'argo en revanche, c'est resté vrai : le hipster aime arborer des motifs en forme de feuille de cannabis et use d'un vocabulaire profond tel que "swag" (périmé à l'heure actuelle et so 2012) ainsi que le terrible "yolo". Pour résumer, on est passé des personnages des romans de Kerouac à... ça (ou comment résumer en un clip le concept du hipster moderne).
L'un des objets de mon agacement.
Mais hipster n'est pas le seul mot à avoir terriblement souffert d'une déformation débouchant sur un sens opposé à sa signification originelle. Effectivement, la néo-culture hipster est composée uniquement de fragments de plusieurs autres sous-cultures (goth, skate, rap, hippie, geek...). Geek est l'un des mots les plus en vogue dernièrement et l'on arbore à tout va tshirts et sweatshirts sur lesquels "geek" est inscrit en gros caractères et motifs issus de ladite culture. Bref, on clame haut et fort qu'on est un geek, comme si c'était une fierté, quelque chose dont on peu se vanter. Seulement, être geek, ce n'est pas jouer à Tetris, fréquenter les salles d'arcade et avoir des grosses lunettes d'intello. Non. La culture geek est extrêmement dense et s'étend bien au-delà de tout cela. De surcroît, "geek" est à l'origine un terme péjoratif. C'était même franchement pas cool de se faire taxer de geek, puisque le cliché du geek peut se résumer à un physique disgracieux, un intérêt tout particulier pour les matières scientifiques, et une intelligence développée. Mais avant tout, le geek est un expert dans un domaine en particulier (généralement scientifique ou informatique). Le hipster qui arbore si fièrement son sweat "GEEK" sait-il coder en binaire ? S'y connait-il en mécanique des fluides ? Connait-il le nom de la plus grosse planète découverte à ce jour ? Je leur ai demandé, et, non. A priori, avoir une 3DS et aller voir les Marvel au cinéma suffit à être geek, aujourd'hui.
Il en va de même pour le grunge et le punk, très in en ce moment (on voit notamment pléthore personnes arborant des tshirts de groupes comme les Stones, Metallica, les Ramones, Joy Division, etc, mais ne connaissant que très mal lesdits groupes, ce qui est un comble. Ceci dit, c'est toujours très rigolo de les mettre face à leur propre bêtise en leur posant quelques questions). Mais là encore, au grunge et au punk correspondent toute une culture, une idéologie. Le grunge et le punk sont des contre-cultures, des révoltes, des protestations, soit tout sauf le conformisme, soit tout sauf la mode. Et c'est là que ça devient vraiment dingue que ce qui rejette et va à l'encontre des codes sociétaux devienne à la mode. C'est bien la preuve que les hipsters sont des huîtres avariées portant des vêtements uniquement parce que c'est hype, sans tenir compte de tout ce qu'il y a derrière, tout en clamant qu'il est différent. Avoir le look rebelle est devenu la norme, mais juste le look alors, parce que faudrait pas trop déconner non plus, hein.
Moi qui suis geek stricto sensu, grunge et punk au fond de mon cœur, me voilà donc à la mode malgré moi. Et ça, c'est une idée qui m'insupporte. Si l'idéologie et la culture propres à cette mode pseudo-geek/grunge/punk/rebelle allait avec les vêtements, j'en serais très heureuse, tout comme je devrais normalement me réjouir de l'apparition de la ""culture"" hipster puisque l'on pourrait la voir comme une sorte de grand métissage, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Ce sont seulement des enveloppes creuses, des vestes achetées déjà cloutées et déjà pimpées, des symboles portés sans en connaître la signification, des andouilles en costume. Et pas uniquement les hipsters, hein, ça s'applique bien entendu à toutes les personnes pour lesquelles les choses susmentionnées sont valables.Voilà. Zut.

 Mais j'ai bon espoir, comme le disait Oscar Wilde, "la mode est une forme de laideur si intolérable qu'il faut en changer tous les six mois". D'ici quelques mois donc, je retomberai dans le périmé, le dépassé, le caduc, et ce sera fort bien. En attendant, je vais continuer à porter mes tshirts que seuls les geeks peuvent comprendre, mes chaussures du punk de 1977, mon précieux cuir et ma besace remplie de cailloux tranchants pour les jeter au visage des antithèses ambulantes.

Et pour te récompenser d'avoir lu cet interminable coup de gueule, voici des licornes :

6 commentaires:

  1. pour moi ce n'est pas un coup de gueule simplement une forme de réflexion. Je conçois ton énervement car c'est assez usant quand des gens se disent "geek" ou qui disent aimer cette cuture alors que quand tu leur parle de la base de chez base t'as l'impression de leur dire que Be street ou WAD n'est pas une bible

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  2. Pour ce qui est du vintage et compagnie je pense que la réponse à cet engouement est purement sociétale au sens où de nombreuses personnes se sont mises à paniquer à l'entente du mot "criiissee" et se sont retourner vers un systeme D primaire à savoir les friperies, c'est pas cher, ça habille comme il faut donc on y va, osef si c'est cool on n'a plus de fric. Sauf que comme beaucoup "d'engouement sociétale" il est devenu populaire au point d'avoir vu débarquer une mode spéciale (ouai aller on fait toutes les friperies de la viillllleeeeà, puis une "inspiration" vintage sur les collections qu'on pouvait trouver dans des magasins bas prix (j'entends, H&M et NewLook principalement). On n'a quasiment vu ça que dans le vêtement et non dans d'autre chose comme les meubles etc... (mis à part les chineurs qui eux sont là dedans depuis un baille).

    Le hipster c'est différent, j'englobe énormément de chose sous ce terme et j'y retrouve le caractère et les intentions de beaucoup de gens, j'ai donc une vision du hipster assez large, en tout cas plus large que ce que tu y inclus je pense x).
    Je pense juste que les gens ont besoin de se sentir pris a partie sous un étendard quelconque et si il véhicule des valeurs c'est mieux (ba oui ça fait intelligent d'avoir des valeurs!), c'est pourquoi on voit fleurir de plus en plus de gens se revendiquant ça ou ça, mais disons que ce n'est pas forcément de leur faute et c'est plutôt tout ce qui arrivent à eux qui en ai la cause (bawi le jeux vidéo c'est devenu cool, les films de super héro c'est cool, être cool c'est cool, etc...). Les gens ont juste envie d'être cool même si derrière tout ça ils se torchent avec ceux qui était là avant,mais tu n'as pas a te sentir menacé par eux par exemple.
    Personnellement je m'en contrefous, si Jean-paul à envie de se dire geek tant mieux pour lui. Le mot n'a plus aucun signification à l'heure actuelle et au final je doute que pour se reconnaitre entre eux """"les vrais geeks"""" se demande s'ils sont geek, je pense qu'ils s'en foutent qu'ils sont juste là pour partager leur passion et quoi qu'il arrive Jean-paul ne rentrera pas dans leur cercle d'ami très fermé, c'est tout.
    La mode a toujours été faite ainsi, on piétine d'autre chose pour les mettre sur un piédestal, quand j'étais au collège le truc à la mode c'était d'avoir des t-shirt de groupe de métal que les gens connaissaient même pas ou à peine (Metallicaaaaaaa wééééé) et puis s'est passé et je ne suis pas persuadé que les métalleux se sont offusqué pour autant à ce moment là.
    C'est normal de se sentir un peu piétiné et surtout assimilé à des blaireaux mais bon, quoi qu'il se passe tu es toujours assimilé à des débiles ou autres choses, donc au final mode ou pas c'est toujours la même merde!

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  3. J'avoue que la question de la mode de masse ne m'intéresse que peu, parce que je me fous complètement d'être à la mode ou que mes proches le soient ; ceci dit je ne nie pas l'importance sociologique et anthropologique des phénomènes de masse, surtout du point de vue des idées, de cet orgueil qu'a l'homme de croire qu'après lui le déluge, et qu'il est arrivé au summum du bon goût/de la morale/de la spiritualité, etc. D'où la prédominance du bobo vintage-pacsé-athée, où à mon sens surnage plus le mimétisme que la réflexion profonde (mais je ne suis ni sociologue, ni Dieu, donc je vais me garder de trop penser à la place à la place de mes contemporains).
    Ce que je trouve amusant dans ton article en fait, c'est ce que tu dis du hipster, et pas tant pour moi que par rapport aux cercles que fréquente mon copain, fait de futurs tailleurs amoureux des vêtements du temps passé, et qui nourrissent une haine du hipster absolument phénoménale. Le hipster, c'est celui qui corrompt, qui détourne un idéal pour le transformer en chosasse "à la mode", sans profondeur et sans âme. Ce que je trouve amusant, de mon point de vue de spectatrice-pop corn, c'est que l'essor hipster qui part à la recherche du "vintage" a permis d'insuffler un regain d'intérêt pour l'activité des tailleurs, et que la profession, depuis quelques années, connaît un nouvel essor. Chose amusante, les maîtres tailleurs ont soit 70 ans, soit 30, et il existe un creux énorme entre les deux, à cause de ce manque d'intérêt pour le tissu ancien des années 90/début 2000, contrebalancé par des recherches du côté de matériaux nouveaux et de coupes toujours plus "modernes" et extravagantes à la Paco Rabane ou Thierry Mugler. C'est ce qui est désespérant avec les phénomènes de mode, c'est qu'ils permettent aussi de faire vivre les passionnés, et que la masse qui ne s'intéresse pas vraiment au fond de la chose confond ceux qui sont et ceux qui paraissent. Ce qui est frustrant ("Je ne veux pas être assimilé à ça"). D'un autre côté, ils permettent peut-être aussi à de futurs réels passionnés de découvrir de nouvelles choses...
    Là où ton article rejoint des réflexions que j'ai en ce moment, c'est par rapport au rôle des médias dans la corruption des scènes plus ou moins underground et obscures. Après avoir lu les bêtises dites autour du kawaii dans la presse ces derniers jours, je me demande où se situe la différence entre phénomène pop et phénomène de masse, quel est le point de rupture entre une scène confidentielle et le gloubi-boulga de nawak de ceux qui s'approprient un mouvement qu'ils ne connaissent pas et ne veulent pas vraiment comprendre. Et je pense que dans ce domaine, les médias jouent un rôle pervers, en informant sans informer, en présentant un fantasme sans l'analyser, et en faisant croire au lecteur qu'il lui a appris quelque chose.
    Bref, pardonne-moi, je n'ai pas l'impression d'avoir écrit quelque chose de très construit, mais en tout cas ton article a provoqué un certain fourmillement dans mon esprit. Je te laisse avec un lien vers le blog d'un élégant, qui déteste sans doute les hipsters autant que toi, mais dont l'état d'esprit réactionnaire est sans doute aux antipodes du tien. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, paraît-il. http://lechouandesvilles.over-blog.com/article-les-hipsters-78971693.html (il a également écrit un excellent article sur les dandys. Mais ses articles sociétaux sont... bah, réacs quoi).

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  4. Les commentaires au-dessus sont tous si pertinents que je n'ose réellement me prononcer sur le sujet... Je suis notamment en accord avec l'idée des médias qui influent sur la perception d'une culture ou mouvement underground.

    J'ai toutefois une petite anecdote, qui illustre parfaitement cette idée du vintage/rétro/vieux. Je m'habille principalement en friperies, non pas parce que c'est classe ou à la mode, mais parce que j'adore les années 80/90, que je n'ai pas énormément de sous à dépenser en vêtements, et que les friperies me permettaient autrefois de lier les deux puisqu'au détour d'un rayon puant le tabac froid je tombais sur de petites merveilles.

    Il y a quelques semaines, alors que j'arpentais un magasin s'auto-proclamant second-hand / vintage (alors qu'au final il ne correspond à pas grand chose), je me suis fais "traitée" de Kurt Cobain par trois filles de quoi, quinze ou seize ans, qui portaient des chemises de bucherons autour de la taille et des tee-shirts des Guns'n'Roses ou de Iron Maiden (apparemment ça se vend à H&M)... Je suis restée pantoise, j'avoue. Apparemment, c'était une insulte.

    Du coup je confirme les dires de tout le monde : la mode et les influences que suivent certains (dont les hipsters - dis-toi que je ne connaissais même pas le terme...) sont très superficielles, et la plupart du temps, éphémères. D'ici six mois la mode sera à nouveau au pastel et aux imprimés bucoliques, et le look grunge/goth/punk sera à nouveau quelque chose de bizarre.

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  5. Ca fait bien longtemps que je suis ton blog, et je decide enfin de commenter o/
    Ton passage sur les "geeks" resume assez bien ce que je pense de tout ce delire - aussi, je suis contente de voir qu'encore quelqu'un se souvient qu'a la base, c'est un terme pejoratif (apres, que ca ait evolue pour devenir quelque chose de positif... bah, ca ne change pas grand-chose a ma vie en fin de compte)
    Je dois avouer que je ne m'etais pas rendue compte du phenomene que tu as decrit (par rapport aux modes) je reste tres eloignee de tout ca (et pas parce que c'est a la mode de ne pas s'interesser a la mode *si, si... du moins par chez moi je crois bien*) mais ca peut etre interessant a observer.
    Je me disais bien qu'il etait devenu de plus en plus simple de trouver des vetements a mon gout! *sort*

    Ceci etant l'exemple type du commentaire pour ne rien dire, je vais arreter ici et m'eclipser discretement~ et continuer de te lire dans l'ombre :D

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  6. PINK FLUFFY UNICORNS. <3 Lalala.
    (Sisi, j'ai tout lu, c'était cool. J'ai honte de ma sœur qui a presque le même sweat que celui que tu as posté dans l'article. FML. J'ai honte d'elle parfois. En fait, souvent.
    Bref. D:

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