L'automne est le moment de l'année que j'aime le mieux. Septembre est mon mois préféré parce qu'il allie la douceur de la fin de l'été à une nature aux couleurs chatoyantes. Mais décembre m'est également très agréable, surtout par ces calmes journées ensoleillées auxquelles nous avons eu droit il y a peu (aujourd'hui il pleut, mais derrière chaque nuage se cache un rayon de soleil, n'est-ce pas ? ). Ça n'est plus vraiment l'automne, ni encore totalement l'hiver. C'est exactement ce que je préfère. Les trucs mi-figue mi-raisin ont toujours été mes préférés, peut-être parce que j'ai l'impression qu'ils me ressemblent.
J'en profite donc pour sortir un peu de mon antre et me balader en longeant les quais de Seine, m'arrêtant tantôt manger une glace, tantôt m'asseoir lire sur un banc. Comme ça faisait bien un an que je n'avais plus pris de photos personnelles en extérieur, j'ai pris mon trépied et hop, me voilà immortalisée avec ces agréables ─ et éphémères ─ rayons de soleil sur les quais.
Les partiels approchent dangereusement, alors ça fait du bien de s'oxygéner un peu entre deux révisions (et un peu de procrastination aussi, parce que faut pas déconner non plus, hein). J'ai l'impression de ne pas avoir appris grand chose de nouveau ce semestre, et ça m'inquiète presque d'appréhender les examens aussi sereinement. Dernièrement, j'ai eu l'occasion de visiter un laboratoire du CNRS qui m'a particulièrement touchée. Il y a quelques semaines, j'écrivais un article introspectif assez badant, sur le sens de la vie, la direction vers laquelle je ne savais pas avancer, et tout un tas d'autres trucs rédigés par une de ces foutues nuits d'insomnies peuplées de méchantes réflexions. Et bien tout ça s'est envolé en visitant ce labo, en rencontrant les chercheurs qui y travaillent, en voyant à quelle point l'ambiance et le cadre sont exactement ce dans quoi je me projette sans aucun problème. Je fais partie de ces gens qui ont horreur de faire des choses dont il n'ont pas envie, et qui, s'il leur faut travailler, ne lèveront pas le petit doigt si la tâche n'est absolument pas ludique parce ce qu'on préfère, c'est s'amuser. C'est pourquoi je rend perpétuellement mon quotidien ludique ─ surtout les tâches ménagères (rien de mieux que de faire sa vaisselle en organisant une bataille navale avec ses figurines dinosaures VS les Stormtroopers, quoique faire son repassage avec un maquillage de black métalleux en se prenant pour le roi des enfers avec la vapeur du fer sur fond de Gorgoroth est assez rigolo également). Eh bien ce laboratoire, c'est l'environnement ludique idéal. Ça signifie que dans un environnement comme ça, je suis apte à travailler avec plaisir et efficacité. Et ça, c'est quelque chose qui m'est extrêmement important. Quand je disais avoir peur de grandir, je ne savais pas s'il s'agissait d'un manque de courage face aux épreuves de la vie, ou s'il s'agissait simplement du fait que j'assimilais grandir à ne plus pouvoir s'amuser ou quelque chose comme ça. Je suis presque certaine que Peter Pan adorerait être chercheur dans ce laboratoire.
Bref. Je suis donc très motivée pour affronter ces partiels, espérer intégrer ce Master génial avant de peut-être rejoindre ce labo et rester une enfant pour toujours grâce à l'émerveillement quasi-quotidien, le travail ludique et le tas d'autres super choses que cet endroit fait miroiter.
Bref. Je suis donc très motivée pour affronter ces partiels, espérer intégrer ce Master génial avant de peut-être rejoindre ce labo et rester une enfant pour toujours grâce à l'émerveillement quasi-quotidien, le travail ludique et le tas d'autres super choses que cet endroit fait miroiter.
Robe Innocent World, blouse Alice and the Pirates, veste et gants chinés, sac Monoprix, bibi Filipo Catarzi, foulard Hermès, chaussures Vic.
Dans un registre plus futile, j'aime beaucoup cette robe. Innocent World fait des robes taillées pour les grandes, et ça, c'est tellement bien. Je ne sais pas trop où je vais dans mon lolita, ma garde-robe s'est vidée de plusieurs pièces et celles que je prévois d'accueillir sont plus matures, mieux taillées pour moi, aussi. Je délaisse totalement Alice and the Pirates au profit de marques plus sobres et moins taillées pour petites japonaises exclusivement. Je rêve donc de remplir ma garde-robe de Victorian Maiden, d'Atelier Boz et de Juliette et Justine, dont je recevrai d'ailleurs une robe courant février. J'ai effectivement pré-commandé "La Robe de L'Agneau", réédition de "La Éclairer du Croix" (ces noms, bon sang...). On n'a jamais assez de velours ni de robes noires, ni de crucifix (en témoigne mon appartement).
Ce soir avec Marie, on va voir Therion et Arkona en concert. Ça fait depuis le Hellfest 2011 que je n'ai pas vu ces groupes que j'adore pourtant ; J'ai hâte. En attendant, je te laisse avec Brel et une de ces chansons comme Le Pont Mirabeau de Ferré que j'ai toujours en tête par ce genre de jolies journées.